Personnage public de la Réunion, Maroni Bazin est animateur, chanteur mais on le connaît plus en tant qu’humoriste qu’il pratique sans gêne et toujours avec entrain. Depuis le début du confinement, il publie des vidéos mettant en scène son nouveau personnage, Rosa Queen, qui fait le bonheur d’un nombre croissant de « confinés ».
Une perruque sur la tête, des lunettes rouges en plastique sur les yeux, de grosses boucles d’oreille, une longue robe africaine… Ce personnage coloré c’est Rosa Queen, né de l’imagination pendant le confinement de Didier Bazin plus connu sous le nom de Maroni.
Celui-ci partage sur une page Facebook ses péripéties avec la « loi » à travers des vidéos humoristiques, mettant en scène son double féminin : une cafrine bonne vivante, authentique, attachante voire même très coquine.
Rosa Queen est l’un des personnages du prochain spectacle prévu pour 2021 de Maroni. La voilà de sortie pour aller faire ses courses en oubliant son autorisation. La “loi” la beze à elle un l’amende qu’elle met en scène dans sa première vidéo. Puis pour sa deuxième, elle demande une faveur au Préfet de la Réunion en lui écrivant une lettre, pour “enlève à elle son l’amende” parce que dit elle “Moin la toujours été là pou toi« .
Avec ses vidéos hilarantes, Maroni veut divertir les Réunionnais et faire passer le message “rest out caz” avec Rosa Queen. Ce personnage ambigu n’a pas sa langue dans sa poche et parle de tout. Les vidéos sont inspirées des histoires dues au confinement sur les réseaux, des anecdotes “Made in Réunion” que kréol i aime bien.
L’humour est une façon de vivre le confinement sur les réseaux avec un peu plus de légèreté. Il permet de décompresser et de tenir bon. Ce n’est pas parce que la situation est grave qu’il ne faut pas rire, bien au contraire, Maroni l’a bien compris avec Rosa Queen et elle ajoute :
L’histoire aurait pu commencer ainsi : En 2015, Nathe (Nathalie) rencontre Yoan Grondin clavieriste et son groupe Dom & CO … et ce fut le coup de foudre pour une longue amitié musicale.
Nathe chantait à l’époque dans le groupe « les Tropiques de Paris » avec le papa de Yoan. Passionnés tous les deux par la musique, ils échangent sur leurs goûts musicaux. Séduite par son côté jazzy et sa sensibilité soul, ils joueront ensemble dans quelques pianos bars de la région parisienne. Et puis l’année suivant, Yoan et son groupe Dom & Co font appel à la voix de la chanteuse pour un mariage.
« J’ai dit oui sans savoir même si on était payé ni où et quand se déroulait le mariage« .
D’ailleurs l’interprétation de Nathe a tant séduit les autres membres du groupe, qu’ils ont décidé en cette période de confinement de revisiter la chanson avec leurs propres sonorités.
Une déception amoureuse peut avoir des répercussions douloureuses dans la vie d’un artiste. Des souvenirs qui remontent à la surface, un cœur brisé, une rupture difficile à vivre et une thérapie. C’est ce que Whity Matimal nous propose de partager avec lui à travers ses 16 titres de son tout premier album solo “ Therapy ”, un exorcisme de chagrin d’amour à l’issue de 11 ans d’histoire.
“ Je parle beaucoup d’amour notamment de mon ancienne relation amoureuse, c’est la base même de mon premier album solo “ THERAPY “. J’y mêle divers styles, Rap, Hip-hop, Musique Club, Reggaeton. Mon cœur, Mon métissage, Ma génération, Mon parcours, Mon quartier, tout est devenu ma Thérapie ”.
Le PSIO est le premier appareil de Lumino et Relaxothérapie combinées autonome et portable, qui stoppe la rumination mentale. Il utilise la voix, la musique, la lumière pulsée et les couleurs simultanément. Avec des lunettes de luminothérapie couplées à un lecteur MP3 synchronisant son et lumière tout droit tiré d’un clip américain, un bon gros pouf, voilà Whity Matimal parti dans le monde du PSIO. Un voyage musical et lumineux de bien-être qui va lui permettre de se détendre dans une séance de relaxation unique et profonde…
Cela fera 9 ans le 15 juin prochain (jour de son anniversaire), que David Doré a posé ses valises à la Réunion. Un Changement d’air radical puisqu’il vient de la Lorraine. Souvenez-vous, il accompagnait la chanteuse Samuelle en première partie de Marc Lavoine le 22 février dernier au Téat Plein Air de Saint-Gilles. David sans guitare et sans humour à la sauce Doré, on ne l’imagine même pas. Chaque matin, il publie un post d’humour musical qu’il partage sur son réseau. La guitare c’est sa passion, c’est sa vie. Portrait d’un musicien à la marge, qui vit son art intensément, au quotidien comme sur scène.
Un parcours sinueux…
A 45 ans, David Doré est un éternel insatisfait. Il s’estime être professionnel et trop perfectionniste.
“ Mon père immigré italien rêvait , étant jeune, de prendre des cours de guitare mais beaucoup trop cher à l’époque pour une famille de 10 enfants . Et donc s’était juré de permettre à ses 3 enfants l’apprentissage de la musique ”.
Chose faite, Il débute le piano classique à l’âge de 4 ans, jonglant sur des classiques de Mozart, Bach et Chopin, il sera vite découragé par la musique à cause de la sévérité de sa prof de piano. Son père lui propose alors de prendre des cours de guitare à l’âge de 13 ans avec Raf Salvemini, un professeur à qui il doit ses premiers accords, ses premières gammes et les bases de l’harmonie.
“ Je suis tombé fou amoureux de cet instrument au point de travailler ma technique guitaristique plus de 12 h par jour, en ayant même fait les 24 heures du manche et en essayant tant bien que mal de reproduire à l’oreille et sans aucune partition les solos de mes idoles (Van Halen , AC/DC etc…) ”.
Le début d’une passion….
Pris de passion, David commence ses premières scènes par un orchestre de variété avec son père et son frère au nom de » LA FA MI DO RÉ », et ce pendant 23 ans, jouant pratiquement tous les weekends.
“ J’ai été guitariste très électrique pendant 4 ans et en 1992 sous le charme du trio Paco de Lucia, Al di Méola et John Mc Laughlin avec l’album Friday Night in San Francisco, je me suis mis à l’apprentissage de la guitare Rumba flamenca et d’autres musiques ethniques “.
Après 5 années de cours particuliers et de travail intensif, David Doré rentre au Centre Créatif et Musical de Nancy (CMCN) appelé maintenant le M.A.I et prend des cours avec Hassan Hajdi, actuellement guitariste du groupe ANGE. Il en ressort en 2003 diplômé du prix d’excellence de guitare avec mention à l’unanimité du jury, 4 ème de l’école et premier des guitaristes.
Le rock, un style où il se sent à l’aise…
David doré joue dans plusieurs groupes entre autres, Blackbird et Spittles, Masnada, Why Not Blues, accompagne en tourné Abdou Day au Maroc, M’Toro Chamou au Cap Vert et à Paris, et devient un guitariste reconnu. Explorant sans cesse les contrées des musiques du monde, il continue de flirter avec le rock, la musique où il se sent le plus à l’aise.
“ La musique a été ma passion dès tout petit, je n’arrêtais pas de chanter, à longueur de journée dans la rue, à l’école. Je vis de la musique depuis 1999. Devant mon public, je me sens bien et je me permet de leur faire oublier temporairement leurs soucis. J’ai toujours le trac quelques heures avant et les 10 premières minutes qui précèdent ma première note, et ensuite tout roule. J’essaie de m’ouvrir le plus possible aux » Musiques du monde » : Classique, Jazz, Rap , Electro mais ma priorité reste le Rock, style dans lequel je me sens le plus à l’aise “.
Quels sont les critères pour être un bon guitariste ?
“ Un bon guitariste doit rester à l’écoute des autres musiciens et surtout du public. Il doit acquérir un minimum de technique, donc un travail rigoureux et journalier. Cette technique doit rester un outil et ne doit pas être omniprésente dans le jeu du musicien. Je pense que l’apprentissage de la guitare est très fastidieux : position asymétrique (contrairement au piano qui lui demande une position symétrique au musicien). Cette asymétrie n’est pas très naturelle pour le corps, douleur aux doigts, beaucoup d’ampoules . L’avantage est d’avoir l’instrument collé au corps , d’où les résonances ressenties lors de ce fameux orgasme procuré par cet instrument à celle ou celui qui le joue “.
Des projets pour 2020…
Première partie de Marc Lavoine au Teat Plein air avec la chanteuse Samuelle, des collaborations entre autres avec Gaël Trio , Get Sügar , un projet Solo et le concert en Hommage à Johnny le 21 mars prochain et certainement l’enregistrement de l’Album de Samuelle .
“ J’aime beaucoup chanter mais pas très fan de mon grain de voix. Mon but n’est pas de monter un groupe sous mon propre nom, j’aime accompagner différents artistes et rester en second plan. En quelque sorte rajouter le coulis sur la cerise du gâteau “.
Compositeur à longueur de journée dans sa tête, David Doré privilégie l’improvisation vocale et guitariste.
Le mot de la fin…
“ Continuons toutes et tous à écouter, jouer, danser, partager, chanter et jouir de cette arme de séduction massive qui est la musique ! Olé ! “.
Elle rêvait un jour de chanter un titre écrit par lui. Lui c’est le fameux et talentueux parolier des stars, Lionel Florence, celui qui écrit pour Hallyday, Pagny, Obispo, Calogero, Maé.. et bien tant d’autres. Elle, c’est la sublime Bianca du Loft de Saint-Gilles, celle qui anime les soirées karaoké. Il a écrit, elle a dit oui, un grand oui pour interpréter “Hommes des années 2020”. Un titre révélateur et un clin d’oeil à la chanson de Michel Sardou “Femmes des années 80”.
“Moi à mes 6…ans, à la Réunion à 10000 km de la France ! Lionel Florence! Ma Liberté de penser, Vivre pour le meilleur, On s’attache, Les 10 commandements, Savoir aimer, Et un jour une femme…OUI LES MIRACLES EXISTENT! Je crois que jamais rien d’aussi prestigieux m’est arrivé dans toute ma vie. Juste le fait qu’il me demande, ça compte énormément dans une vie d’artiste ! Je dis merci mon cher Lionel pour me faire rêver c’est déjà merveilleux, je vais tout faire pour être à la hauteur de cet honneur qu’il me fait”.
Les paroles sont faites, il faut trouver un compositeur. Plusieurs propositions sont faites par plusieurs mélodistes mais rien ne convenait puis tout à coup, la lumière ! Mathias Hoareau a surgit de Saint Joseph, comme un messie ! Après beaucoup de travail, de contrariétés, de contretemps, avec l’aide d’Octavio Cruz un ami musicien de Barcelone qui a fait les arrangements et Patrick Soprasound qui s’est occupé du mastering, “Hommes des années 2020” voit enfin le jour.
“Il ne me restait qu’à imaginer un scénario pour le clip. Comme le texte maltraitait sympathiquement mais avec efficacité le gente masculine, je me suis dit que pour éviter que les hommes me prennent en grippe et ne veuille me découpez en rondelles j’allais faire un clip humoristique où les hommes seront en femmes, les femmes en hommes et où elles seraient aussi égratignées, là ça été un peu compliqué car les femmes ont peu de défauts lol !”
Pour réaliser ce projet, il fallait trouver des hommes qui veuillent bien jouer le rôle de femmes, des femmes celui d’hommes. Fort heureusement ce ne fut pas le plus difficile car cela amusait tout le monde. Le projet prenait petit à petit, plus les allures d’un long métrage que d’un clip.
“ Toute seule avec un tout petit budget, ce n’était pas facile. Trouver un réalisateur, des acteurs pour toutes les scènes, des maquilleurs pour transformer plus de 20 personnes, dénicher à la Réunion des vêtements de femmes pour des armoires (presque ) à glace et des talons hauts de taille 45, très compliqué. Trouver des lieux de tournage pour toutes les scènes, des sponsors qui m’aident à financer l’indispensable et le plus impossible… trouver une église pour le mariage. Vous ne pouvez pas imaginer quelle fût ma joie le jour où le père Torpos m’a autorisée à tourner dans son église…un miracle ! “
Bref Bianca pourrait écrire un roman sur la réalisation de son clip tellement cela a été compliqué . Mais le roman, elle l’a réalisé avec l’aide de tous ses amis, et ce fût une belle partie de plaisir et de rigolade.
La gestation fut compliquée et l’accouchement douloureux mais le résultat est là, un beau bébé “Hommes des années 2020” qui promet un bel avenir.
Avec sa touffe de cheveux, son physique de dandy, William Mendelbaum ne passe pas inaperçu. Et quand il se met à jouer du piano devant le public, toutes les oreilles sont attentives et les regards sont intenses. Ses mains fines semblent légères mais dès leur premier contact avec le clavier, on en mesure la puissance.
William Mendelbaum avait 8 ans lorsqu’il posa les mains pour la première fois sur un clavier. A 12 ans, c’est déjà un autodidacte qui voue une véritable passion pour cet instrument. Il étudie seul les musiques actuelles et commence à jouer dans les bars quelques années plus tard.
“J’ai commencé le piano jeune, ma mère avait acheté un mais ne l’utilisait pas, j’ai fini par m’y mettre par curiosité”.
En 2015, souhaitant se professionnaliser, il entre en formation au sein de « EMA Réunion ». Loin de se décourager car l’enseignement est rude, il reste à l’écoute de tout et approfondit ses connaissances musicales. Il s’intéresse au jazz qu’il affectionne particulièrement avec des maîtres tels que Yann Martin, Jamy Pedro, Teddy Doris, Pierre Potin ainsi que Thüryn Mitchell. Personnage passionné, Il se fait rapidement remarqué et repéré pour ses talents de pianiste, d’improvisateur, et d’arrangeur. Pendant plus de 3 ans, William sera résident dans certains établissements de l’île et se représente dans de nombreux endroits.
“Je joue beaucoup d’improvisations, des compositions, et des reprises totalement arrangées à ma manière. En terme de style, je reprend des morceaux pop, ou des musiques traditionnelles (klezmer, gnawa, maloya), le tout en version jazz”.
A 23 ans, William Mendelbaum est un pianiste virtuose qui aime les défis et exprime ses émotions en musique. Il n’hésite pas à collaborer avec d’autres arts en jouant pour une pièce de théâtre intitulé « Novecento » en 2017. Il accompagne alors au piano la troupe Nera avec un répertoire de jazz des années 20.
En 2018, voulant se rapprocher des musiques de films et reportages, il réalise avec Jérémy Malin la bande son d’un reportage réunionnais « Dann Zardin Pépé » de Mathieu Tavernier.
En 2019, il se représente au « Limoud », une journée culturelle sur l’identité juive.
Et William de part ses origines ethniques, réunionnaise, marocaine et polonaise, ajoute de nombreuses influences en lien direct avec son identité. Le groove et l’improvisation sont très présents dans son jeu, et son grain de folie fait de sa prestation un jeu unique.
“Je me sens habité par la musique. Lorsque je joue du piano, c’est pour moi un véritable moyen d’expression et d’échange. J’ai pu lors de mes voyages en Israël, en Nouvelle Calédonie, en Nouvelle Zélande en autres, rencontrer et échanger énormément avec d’autres talents artistes ”.
Compositeur, arrangeur et improvisateur, c’est sur scène et devant le public que William brille. Et les éloges sont unanimes : magique, merveilleux, envoûtant, voyage, grâce… Un public très attentif, capté par le jeu incarné de l’artiste. Un régal pour les yeux, pour les oreilles mais aussi pour le cœur! Un moment exceptionnel! William fait mouche à chaque fois qu’il se produit, son écriture musicale n’a rien à envier aux plus grands.
“ L’année dernière, j’ai fait des démos à l’intérieur des galeries commerciales de Saint-Pierre pour les Francofolies. Les gens s’arrêtaient quand je jouais, me posais des questions, et beaucoup m’ont demandé mes influences. Ces interventions m’ont permis d’expérimenter des choses. Je pars du principe qu’on apprends tous les jours, c’est ce qui me permet de toujours évoluer où la créativité et l’originalité doivent être présentes ”.
Étant très porté vers l’originalité, William travaille son instrument techniquement. Relié à la musique, il compose continuellement.
“ Le piano est mon métier depuis 5 ans. J’ai le statut d’intermittent du spectacle et je suis adhérent à la SACEM en tant que compositeur. J’accompagne souvent des artistes car ils ont besoin de quelqu’un d’ouvert, d’efficace avec des compétences ”.
William prépare actuellement un EP en piano solo, plein de surprises et d’originalités sont de parties. Mais il ne s’arrête pas à là, car il projette de concourir au prestigieux Montreux Jazz, un des plus grand concours au monde de piano Jazz.
“ La musique c’est quelque chose au delà du physique, c’est plus lié à l’âme, à l’esprit, à l’aura où la vibration est très importante. Je me sens en harmonie avec le musique et mes mains sont liés à mon piano. Je ne pourrais pas m’empêcher de composer, c’est mon refuge”.
A l’occasion de la sortie du nouvel opus « Le temps de rallumer les étoiles », Audrey Dardenne nous propose de découvrir son nouveau clip « La pa ler po alé » qui vient de sortir et qui fait déjà parler de lui sur les réseaux.
Audrey Dardenne chante depuis toute petite, un refuge qui l’aide à s’épanouir énormément. Native de Toulouse, son cœur est attaché à la Réunion grâce à ses grands-parents. Elle écrit, compose et prend des cours de solfège, de guitare et de piano et commence les scènes dans les églises gospel à l’adolescence ainsi qu’en chant lyrique.
A 22 ans, master interculturalité spécialisé en anglais en poche, on lui demande de diriger le chœur de l’université à la Réunion en tant que professeur de chant. Métier aujourd’hui, qu’elle pratique avec ferveur et passion avec ses 145 élèves.
L’oiseau prend son envol…
La scène ne lui fait peur, elle enchaîne les tournées à Paris et à Londres en 2009, fait les premières parties de Gérald Depalmas, d’Alain Chamfort, et n’hésite pas à chantonner en duos avec Davy Sicard, Ousanousava etc…Des rencontres qui lui ouvrent de nouvelles portes dans l’univers musical.
C’est en 2011 qu’Audrey sort son premier album à la Réunion, un joli succès avec « Departure – si ou ve alé » qui touche beaucoup de réunionnais, un mélange anglais créole.
« J’ai continué mon parcours et j’ai écrit un nouvel album avec 11 compos + 1 en 2015.L’enregistrement de l’album démarre en 2015 entre la Réunion et Los Angeles (j’ai étudié là-bas et gardé quelques contacts) et n’est pas du tout repos. Un projet fou qui a séduit les musiciens qui jouent sur l’album notamment Tim Pierce le guitariste de Lana del rey, Steve Wonder, Shakira, John legend etc… qui m’a offert toute une session guitare sur les 12 titres alors qu’on j’avais réservé pour un feat sur un seul « .
La distance à gérer, faute de budget, petit à petit l’album a fait son chemin avec la participation de son équipe locale notamment Didyé Kergrin sur le titre phare de “La pa ler po alé”.
Un titre inspiré…
Cette chanson parle d’une jeune fille atteinte d’une maladie grave et condamnée par les médecins mais qui se bat pour survivre et y croire, car elle n’a pas encore aimé, pas encore vécu.. Elle trouve alors sa force dans la nature, dans l’intensité de son île qui lui permet de renaître en quelque sorte.
» Ce titre m’a été inspiré par les actions humanitaires notamment la maison des parents dont je suis marraine qui hébergent enfants malades et leurs parents. Je me suis moi-même retrouvée après une période difficile et je reviens en quelque sorte à la vie. J’ai fait toute la conception du clip et Romain Clouet m’a aidé à la réalisation sur des images de Johann Bostrale… Notre océan est au cœur de tout bien évidemment « .
Une dédicace particulière…
Enfin, l’album est là et Audrey Dardenne a tenu à le personnaliser avec une dédicace à l’intérieur, chaque fois différente et en ajoutant une touche home-made pour cette version collector ! Les 200 premiers albums et les 100 albums précommandés sur le Leetchi (cagnotte en ligne) y avaient droit. L’album est toujours un mélange d’anglais, créole et français. Mais « La pa ler po alé » est totalement en créole.
» J’ai beau être zoreil du côté de papa et créole par maman je me sens plus réunionnaise que tout le reste. Ma pâte de mélange anglais créole reste ma meilleure recette ! En plus Los Angeles est friande de ce mélange créole et frenchy. d’ailleurs un de mes titres » Just shine » va apparaître dans une grosse production de chez Hollywood en 2020 « .
Une aventure énorme…
» La pa ler po alé » est une aventure énorme et l’album » Le temps de rallumer les étoiles est « un bout de tissu effet » goni » pour un retour à du naturel, de brut et de solide mais c’est aussi un petit clin d’œil à la nature et à ses racines « .
A cette occasion, Audrey a fait des séances de dédicaces à la FNAC du Port et notamment pour les précommandes de Leetchi sur la plage de Trou d’eau il y a quelques jours.
Un concert privé est prévu mi-janvier 2020 avec juste les 100 personnes de Leetchi et plusieurs shows case dont deux concerts gratuits le 15 février 2020 à la FNAC du Port et le 14 mars à la FNAC de Sainte-Marie.
» Le temps de rallumer les étoiles dans la kour domoun et de se donner la force de rêver tout en gardant les pieds sur terre et bien ancrés « .
Après une pause musicale d’un an et demi liée à sa carrière professionnelle, Louïz nous revient avec un titre frais, dansant résolument Girl Power ! La jeune femme y est entourée de danseuses qui font un pied de nez aux standards physiques auxquels nous habitue la société et nous délivre un message d’émancipation féminine.
Difficile de ne pas y voir la « Beyonce Touch » : un univers pop Rnb, une chorégraphie millimétrée, un body couture, des jambes sublimes à en faire pâlir plus d’une, ce sont les ingrédients de LEVEL UP GIRLS le nouveau clip de l’artiste LouÏz.
Un univers musical résolument différent de ce à quoi l’artiste nous a habitué. Dans ce titre relativement commercial, on aurait pu s’attendre à un texte sirupeux pour autant l’auteure reste fidèle à elle même et invite les femmes à aller de l’avant en y ajoutant une touche de développement personnel.
« Si tu sombres, si tu tombes, suis ta rage et vagabonde, fonce, n’hésite pas une seconde…Les échecs, les peut-être, pense aux accords toltèques. Ne doutes pas, éveilles toi, l’avenir est devant toi, marches, surtout ne te retournes pas, lâches le passé, écris ta suite rêvée».
C’est dans la langue de Shakespeare qu’elle invite les femmes à prendre conscience de leur pouvoir : « Woman can be, master of their destiny, you know the truth this world could be at your feet, don’t be silly, you could be a part of that, so girls, just work it out » (Les femmes peuvent être les maîtresses de leur destinée, en vérité ce monde peut être à vos pieds, ne soyez pas stupides, vous pouvez y prendre place, alors travaillez-y les filles).
Dans une société ou le patriarcat est encore trop présent, il fait bon entendre de tels mots de la part d’une jeune transgenre qui a du se battre pour s’imposer en tant que femme.
D’ailleurs, Louïz le dit elle même : « Si moi, Louïz, une jeune femme transgenre, j’ai pu aller au bout de mes rêves, cela montre que les femmes, quelque soit notre différence, quelque soit notre parcours, quelque soit les stéréotypes renvoyés par cette société souvent trop normée, dès lors que l’on croit en soit, que l’on se respecte, et que l’on s’aime suffisamment pour nous battre en faveur de nos convictions et de nos objectifs, il n’y a pas grand chose dans ce monde qui puisse nous arrêter, alors allez y, foncez les filles ».
Louïz invite toutes les femmes à relayer son message en partageant son clip sur les réseaux sociaux avec les #LevelUpGirls #GirlPower #EmancipationFéminine #FreeYourself
Kenshiro est un artiste reggae hip-hop originaire de Saint Denis. Membre du collectif Kréol Staya depuis 1997, il fait ses armes dans de nombreux battles et soundsystems à travers toute l’île et participe ainsi à de nombreuses compilations avec JPR prod.
L’année 2005 marque le début du live pour Kenshiro, jusqu’à être finaliste de la clameur des bambous en 2010. Il connaît son plus gros succès avec son titre « Ferm ton guell » en 2015.
Un an plus tard, il commence l’écriture de son premier album solo « Somanké » sortie le 7 octobre dernier. Un recueil dédié à sa fille Leela, dont la chanson numéro 8 porte son nom.
Un album acoustique 100% guitare 100% voix, intemporel visant à faire du bien aux oreilles, au cœur et au moral.
Kenshiro est artiste humble au cœur tendre qui aime la musique, à découvrir sur Passions Réunion.
Débordante de passions, Erika Aft est une artiste complète, musicienne compositrice, parolière et encore d’autres casquettes à son actif dans le domaine musical …
Cette jeune artiste de 25 ans, originaire de Saint-Benoît, a découvert la musique aux côtés de Stéphanie Thazar. Elle l’assistait en tant que musicienne dans tous ses déplacements.
“J’ai une admiration pour Stéphanie et je la remercie pour m’avoir fait confiance, je n’avais que 17 ans à l’époque, encore toute novice, j’ai appris beaucoup à ses côtés.”
Erika est fascinée depuis son jeune âge par les instruments de musique et elle apprend toute seule à jouer du piano et de la guitare. Avec entrain, elle se fait remarquer auprès de plusieurs groupes de musiques variées qu’elle intègre avec enthousiasme dont l’Orchestre Fusion de l’Est et celui de Destyn Maloya.
Au fil des années, elle fait la connaissance de nombreux artistes et tourne même dans des clips : Stéphanie Thazar, Yaëlle Trulès, Lucyana etc…Elle aime la musique et la partage fréquemment sur les réseaux sociaux.
Erika est une touche à tout : elle gratte, elle pianote, elle tape et elle chante. Le pas s’est fait tout naturellement encouragées par les diverses rencontres musicales sur sa route. Elle poursuit son petit bout de chemin et sort son premier titre “Viens la” en 2017 qui apparaît sur la compilation “Kafrine 974” de David Louisin.
C’est en 2019, après de contacts déterminants que son tout premier séga love intitulé “Dan mon ker” est diffusé sur les ondes radios et télés de l’île. Sélectionnée en tant qu’artiste de la semaine sur la chaîne Piment TV, elle s’est faite accompagnée par le groupe Sakouyaz en live à Trois-Bassins lors du Festival Couleur Tropical en août dernier.
Elle continue à avancer Erika et possède même son petit studio d’enregistrement, Studio Aft, dans lequel elle fait fréquemment des arrangements pour d’autres artistes. Et elle rêve de monter son propre groupe essentiellement féminin. Donc les filles, si vous êtes intéressées, n’hésitez pas de à la contacter.
Sa devise “Que la musique vous accompagne”, sur ces belles paroles, découvrons cette wonder artiste qui nous fait partager ses rêves…
Lieu-dit sur la route de Grand Ilet à Salazie, Kazabwa (Case à bois) c’est aussi le nom du groupe dont le leader n’est autre que Joël Bonald (ancien guitariste de la formation) devenu depuis 2004, le chanteur-compositeur -interprète de la troupe phare du cirque.
“Kazabwa lé né dans un ti case en tôle et comme nou lé dans le quartier même, nous la décide créer le groupe”
Joël nous accueille chez lui à Casabois, et nous fait découvrir son univers musical. C’est avec émotions qu’il nous raconte l’histoire de son groupe, une histoire de famille pour laquelle, il a un grand respect.
“Mi lé un vrai caf-yab et mi lé fier de mon métissage. Toute nout famille lé musicien, moin la commence écrit kan moin la découvre les groupes Cormoran pour son band compositions et Manyan pour son l’esprit de famille. La donne à moin l’envie de composer, comme mi lé quelqu’un de sensible, toutes zistoires émotionnelles i fé réagir à moins et mi écrit des textes qui touchent les gens comme San ou jamais en autre ”.
Bon vivant, humble et sincère, Joël ne conçoit pas sa vie sans musique entouré des siens, il s’est équipé d’un “home studio” récemment dans lequel il enregistre une compile du Studio KSP avec des duos voire même des trios. Mais il n’en dit pas plus…
A 28 ans, Maud Damour est une jeune artiste chanteuse qui a fait ses débuts en tant que choriste dans plusieurs groupes musicaux de la Réunion. Cette tamponnaise se fait surtout remarquer pour sa participation à Run Star en 2018 où elle finit dans les 5 derniers finalistes.
Durant son parcours, Maud rend hommage à tous les artistes qu’elle apprécie tels que Pascal Obispo, Francis Cabrel, Céline Dion , Cesaria Evora, les éternels Beattles et elle n’oublie pas Cédric du groupe d’Analyse, Kénaelle, Sista Flo etc…. Elle chante de tout, du séga local en passant par la chanson française ou encore anglo-saxonne, son répertoire est très varié.
Avec sa voix soprane, elle a la côte auprès de compositeurs locaux qui veulent lui écrire de belles mélodies. Elle a choisi entre autre celle de Jérôme Payet, artiste qu’elle a rencontré lors de son passage à Run Star et avec lequel elle a poussé également la chansonnette.
Aujourd’hui, Maud est fière de nous présenter « l’Amour en silence » qu’elle a retravaillé musicalement avec le studio Son’j.
« Mon premier titre parle d’amour et j’ai fait en sorte qu’il puisse parler à tout le monde, pour que chacun puisse s’identifier ou identifier un proche. L’amour ne prévient, il faut faire des choix. Je ne voulais pas d’une histoire qui finit bien parce que c’est trop facile et ce n’est pas cela la vie car l’amour mérite des consensus. Le clip accentue tous ces dilemmes avec des images qu’on n’a pas l’habitude de voir et qui sont pourtant merveilleuses car elles prouvent que l’amour n’a pas de normes. Je ne voulais pas faire de stigmatisation donc j’ai mené le clip en douceur. »
La musique est pour Maud un langage des Hommes, peu importe le barrage des langues et des cœurs, c’est universel. Elle apaise les tensions du monde et amène la paix.
Découvrez ci-dessous, les confidences de Maud Damour, une jeune femme ronde bien dans sa peau et dans son corps et qui a découvert l’amour avec un grand A.
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