Foire de Bras-Panon : L’artiste T-Matt fond en larmes en rendant hommage à son père décédé

Nombreux artistes se sont retrouvés hier soir sur la scène de la Foire de Bras-Panon. Un public venu nombreux ont chanter, danser, sur les hits de leurs favoris. Léa Churros  la jeune artiste a enflammé la scène avec « Bébé », son feat avec Varaine Ben repris en chœur et par cœur par tous les fans présents. Nicky Larson, Malkijah, Junior, PLL entre autres se sont donnés à fond pour animer cet événement unique, familial et convivial. L’artiste T-Matt très attendu également a fondu en larmes en rendant  hommage à son père décédé. Un moment très émouvant…

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Dimitri Pavadé : “Le handicap n’est pas un frein dans le sport ».

Champion de France et vice-champion du monde en 2019, recordman de France en 2020 en saut en longueur, le Réunionnais Dimitri Pavadé, le ti kartouche au très beau palmarès ne cesse de briller par ses performances de haut niveau. Amputé de son tibia droit en 2007, suite à un accident de travail,  ce Possessionnais de 31 ans s’entraîne avec une prothèse presque tous les jours pour réaliser son rêve : devenir coach en équipe de France et décrocher la médaille d’or aux Jeux de Paris en 2024.

Dimitri Pavadé a été auparavant médaillé d’or au lancer de javelot en 2016, puis médaillé d’argent en hauteur la même année. Il est aujourd’hui un athlète handisport,  confirmé en saut en longueur qui porte haut l’étendard de sa discipline : le handi-athlétisme afin qu’elle soit reconnue partout dans le monde. 

Son histoire

Muni de son BEP Mécanique Motocycle en 2007, Dimitri est embauché comme manutentionnaire sur les quais du Port puis un soir lors d’une manutention, l’imprévu surgit : 

 « Je me suis fait percuter par le contrepoids d’un chariot élévateur de 18 tonnes. Il me renverse littéralement et entraîne ma jambe droite sous les roues”.

Le diagnostic est sans appel, il doit se faire amputer. 

“Au fond de moi-même, je sais que l’amputation est la seule issue possible. J’accepte donc mon destin en sachant que ma vie ne sera plus la même. Mais au moins, je suis là”. 

Nouveau départ

La convalescence et la rééducation se succèdent. Avec une prothèse, il est à nouveau sur pied en juin 2008. Dimitri  suit alors une formation d’employé libre service. Il signe son premier CDI en 2011 en tant qu’hôte de caisse à Jumbo Sainte-Marie jusqu’à fin 2013. Même si son métier lui plaît, il veut changer d’air et décide de déposer sa candidature pour une reconversion professionnelle en Métropole. 

Ma candidature a été retenue. Je quitte tout, ma famille, mes amis, mon loisir et mon boulot. Me voilà à Clairvivre, petit village de Dordogne pour une nouvelle aventure en formation en tant que technicien orthoprothésiste en janvier 2014 pour une durée de 17 mois“.

Un stage bouleversant

 Dimitri Pavadé effectue un stage dans une des plus grosses boîtes de métropole, la société Lagarrigue. Il aime ce qu’il fait et l’ambiance est au top. 

« Cette nouvelle pratique me plaît. Les employés admirent mon investissement, la rigueur de mon travail et me font savoir que je suis un bon élément. Je rencontre Alain Montean, le PDG de la boîte. Une rencontre qui bouleverse ma vie. Nos échanges sont positifs et nos projets s’accordent. Il me propose de m’embaucher après l’obtention de mon diplôme et de lancer un partenariat de sponsoring para-athlétisme. Je ne pouvais qu’accepter cette opportunité incroyable et offerte avec le cœur. Rempli d’émotions, les étoiles plein les yeux : je me vois déjà loin ”. 

Nouvelle aventure

CAP Technicien orthoprothésiste en poche, je signe mon CDI au sein de la société Lagarrigue à Toulouse en octobre 2015. De belles perspectives s’ouvrent à moi, et je commence l’athlétisme en janvier 2016.  Un an plus tard, avec ma ténacité, ma force et mon envie de réussir, je suis reconnu athlète handisport de haut niveau”.

Le sport comme exutoire

Quand j’avais mes deux jambes , j’étais très dynamique et je faisais plein de choses. Aujourd’hui avec ma prothèse, rien ne m’arrête. Je m’entraîne du lundi au vendredi de 18H00 à 20h00. Je pratique le sprint, le saut en hauteur et en longueur et même du javelot. Les aléas ont fait que je me suis concentré sur le sprint et la longueur. Mes résultats étaient impressionnants surtout en longueur. Je me donnais à fond, j’avais des objectifs à atteindre pas seulement en performance mais aussi personnellement. J’ai dû apprendre à vivre avec mon handicap et en faire un atout ”.

Sport et handicap

Le handicap n’est pas un frein dans la pratique du sport bien au contraire, c’est une libération complète pour notre bien être et une façon de nous exprimer autant que les personnes valides”. 

Ses performances?

Il lui a fallu quelques mois pour s’habituer à sa prothèse et en faire une jambe pour courir à haut niveau. Dès lors, il enchaîne les performances depuis 2016. Deux ans plus tard, il intègre l’équipe de France handisport d’athlétisme. La “bibe” bat des records et s’envole vers les victoires :  champion de France au javelot et vice champion en hauteur en 2016, 7.39 m lors des championnats de France à Albi, sélectionné pour les Jeux Paralympiques de Tokyo, champion de France avec 6,93 m en 2019, vice champion du monde et recordman de France en saut en longueur avec 7,25 m et en 2020, nouveau record de France meeting validé avec 7,39 m.

Sa vie en Métropole

J’ai une vie très confortable en métropole et je ne me vois pas revenir vivre à La Réunion, du moins pas maintenant. Je suis actuellement détaché complètement de mon poste et je m’occupe que de mon sport et de mes performances. Je représente et travaille l’image de mon entreprise qui me sponsorise. Je reviens pratiquement tous les ans voir ma famille ”.

L’amour dans tout cela?

L’amour a sa place mais il est très difficile de rencontrer la personne qui accepte cette situation avec un athlète de haut niveau”. 

Projets, rêve et conseils

J’aimerais être coach en équipe de France plus tard et mon rêve aujourd’hui c’est de décrocher la médaille d’or aux jeux de Paris 2024.

Il faut choisir toutes les opportunités qui se présentent, se jeter à l’eau sans avoir peur de se mouiller, se donner à fond dans ce qu’on entreprend car il y a toujours des gens qui croient en toi et pour qui on pourrait un bel exemple de force”

Quand d’autres pourraient tomber très vite, Dimitri Pavadé, lui choisit les défis. 

Regard D’Osman Badat, photographe de patrimoine.

Osman Badat est un photographe de 43 ans, originaire de Saint-Denis, qui a toujours admiré les vieilles cases et monuments historiques dont sa ville regorge. C’est sans doute grâce à ce penchant naturel et culturel qu’il a vite ressenti le besoin comme photographe de partager la richesse et la beauté de ces vieilles bâtisses qui s’effacent peu à peu de notre paysage quotidien. Osman Badat est ainsi naturellement devenu photographe de patrimoine. Une passion qu’il tient à partager.

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Un compact pour cadeau…

Tout a commencé en 2006, avec un appareil photo compact reçu en cadeau. Osman fait ses premiers pas en photographiant tout ce qu’il peut: des fleurs, des chats, des paysages, des gens… Il ne s’en sépare plus, il l’emporte partout, c’est devenu un membre de la famille. En 2010, il passe au reflex et découvre un autre genre de photo.

Natif de Saint-Denis, il aime se balader dans sa ville. Heureux papa de trois enfants, ils sont ses meilleurs modèles.  Et puis, un dimanche de l’année 2014, il eut le déclic. Saint-Denis regorge de vieilles bâtisses et de monuments historiques oubliés de beaucoup. Il se décide à photographier tout cet héritage dans le but de valoriser le patrimoine et la transmettre aux générations futures.

Avec son statut d’auteur-photographe en 2015, il parcourt Saint-Denis.

Je me suis rendu compte du nombre de maisons abandonnées, et du nombre de chantiers en cours. Je me suis dit voilà mon sujet photo. J’ai passé pratiquement trois ans à photographier ces cases et portails de l’époque coloniale qui étaient à l’abandon et j’ai présenté ma première expo “Albasama” empreinte en arabe,  au Téat de Champ-Fleuri en avril 2017. Aujourd’hui, ils ont pour la plupart disparu du paysage de Saint-Denis ”.

Un véritable urbexeur…

Osman Badat est devenu avec les années, un véritable urbexeur ou explorateur urbain. Cela consiste à visiter des lieux construits et abandonnés par l’homme, mais cette pratique inclut également la visite de lieux interdits, cachés ou difficiles d’accès, tel que des tunnels, des catacombes, des chantiers de constructions/rénovations et des rooftop (sommets d’immeubles, monuments…). Mais Osman ne touche à rien, il laisse les lieux comme il les a trouvé. Il ne fait que visiter, photographier, juste une empreinte à travers son objectif.

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Certains lieux vous laissent bouche bée. Parfois, vous découvrez de vieilles photos de famille, de cartes postales, des vêtements qui traînent. J’ai eu l’occasion de m’introduire dans l’ancienne prison Juliette Dodu, seul un samedi après-midi , Houuuuuu les frissons. On a l’impression que les gens sont partis du jour au lendemain. D’ailleurs ce sera le thème de ma future expo ”.

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Osman se fait lui même ses propres repérages parfois avec l’aide de certaines infos mais il faut que le lieu l’inspire. Avant de pénétrer sur un lieu, Osman attend un peu.

J’ai l’impression que les maisons me parlent. Elles me disent de rentrer ou pas .Comme si j’étais invité, c’est assez curieux comme sensation. Il peut se passer des mois entre le repérage et le jour où je décide à y entrer ”.

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Garder la mémoire de Saint-Denis…

Son vif intérêt pour le patrimoine historique, culturel et architectural le pousse naturellement à photographier les monuments et bâtisses de La Réunion classés et inscrits au patrimoine et particulièrement ceux en voie de disparition. Osman Badat a pour ambition de faire de cette recherche un livre-recueil qui rendra visible ces trésors souvent voués à l’effacement.

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C’est pourquoi, depuis 6 ans, avec son D750 Nikon, il traque les vieilles demeures, les cases oubliées, les ruines de vieilles usines, les vieux portails, les photographie pour témoigner de leur existence et ne les perd pas de vue. Il lui arrive de revenir sur place après que des engins les écrasent pour donner vie à une nouvelle demeure. Il photographie le vide laissé au milieu des gravats et de la poussière, puis revient quelques temps après pour capturer ce qui a été fané.

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Aujourd’hui, Osman Badat vend ses photos aux particuliers et aux collectivités. Il fait même des ateliers artistiques pour le Rectorat afin de transmettre sa passion. Il prépare également une nouvelle exposition pour 2021 qui mettra en avant l’intérieur des vieilles maisons. Pour l’aider à réaliser ce projet, il a besoin d’aide. Vous pouvez d’ailleurs le contacter sur son site web www.osmanbadat.com.

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Un jour n’aura pu kaz kréol dans Sin-Ni” regrette Osman. « J’essaie de restituer au mieux les détails et les qualités architecturales des constructions de notre patrimoine dans leur environnement et d’apporter mon regard de photographe passionné. Je veux que mes enfants soient fiers de leur père et qu’ils n’oublient pas notre patrimoine d’antan ”.

Mon réveil : L’odeur café de ma mémé

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Si aujourd’hui beaucoup d’entre nous préfèrent les machines à expresso pour leur simplicité, il reste dans nos souvenirs d’enfance un ustensile qui a disparu des cuisines, la « grek » une petite cafetière qu’utilisaient nos mémés.

Un vrai parcours du combattant pour son utilisation car il ne faut pas juste bouillir de l’eau, non, il faut d’abord griller le café.

Je me souviens de ma mémé, qui se levait aux aurores, il faisait encore nuit dehors. Dans notre « ti caz » en tôle, l’air frais circulait inlassablement. Je rabattais souvent la couverture sur ma tête à cause des moustiques qui prenaient un malin plaisir à émettre ce bruit strident dans mes oreilles. C’était vraiment insupportable! Mais, ce qui me faisait rester éveiller, c’était cette odeur du café qui était omniprésente dans ma chambre.

Le rituel de Mémé

Longtemps, je restais blottis sous la couverture pour ne pas me lever mais le rituel de…

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La tête poisson péi lé Morgan d’amour

Des yeux à faire tomber plus d’unes,  une extrême pudeur qui se frise à la timidité…Guitare en main, lorsqu’il chante ce qu’il y a  »Dan son ker » ou qu’il cherche un  »câlin », c’est avec tendresse qu’il nous révèle qu’elle est son  »histoire importante » celle qui inspire ces textes, sa muse, sa chérie, C… Petite rencontre avec notre tête poisson local.

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AB ‘S ou la première de Passioncovers..

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A l’occasion de la sortie de son clip PAKALOLO c’est sur Passions Réunion qu’AB’S nous fait découvrir son titre en acoustique.

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