Le Cavadee Saint-Paul célèbre le Dieu Mourouga

Plus de 500 pénitents ont défilé hier du bassin Bouillon (dans le quartier de Grande Fontaine) au Temple situé en centre-ville de Saint-Paul lors de la fête Cavadee. Cette fête en l’honneur de la divinité Mourouga est la plus émouvante des cérémonies tamoules.

Les pénitents, hommes, femmes et enfants, s’enfoncent  des  broches acérées et des crochets dans la peau pour montrer qu’ils sont prêts à souffrir pour Dieu, un spectacle déconseillé aux âmes sensibles !  

Mourouga (Muruga)  est le dieu tutélaire du peuple tamoul. Chef des armées célestes, divinité de la jeunesse et de la guerre. Il est monté sur un paon, destructeur de serpents (les attachements corporels…) et brandit le Vel, la lance dont les trois parties (tige, partie large du fer et pointe) sont la puissance, l’intelligence et la victoire. Ce fils de Shiva est aussi appelé Soupramanien (Subrahmania)… On le vénère avec éclat à l’occasion du Kavadi  ou Cavadee et la plupart des grands temples urbains lui sont consacrés.


Il est le plus jeune fils de Siva et de Shakti, et le  frère de Ganesh. Il est l’enfant divin d’amour, de compassion de sagesse et le dieu de la jeunesse et de la beauté. Il représente la sagesse de la lumière et efface l’obscurité. Grâce à son Vel « le javelot » mais aussi « l’ esprit » les hindous disent qu’il procure la force, les moyens de subsistance, la protection et  aide l’homme  à atteindre le succès en effaçant sa nature arrogante .

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Kouler lo Ker, des âmes charitables au service des plus fragilisés. 

Kouler lo ker zot i coné cette association?? Créée par Stéphane, la structure est à l’initiative d’un groupe de fonnker réunionnais proposant des prestations de bien-être aux personnes en situation de fragilité. Un bel élan de solidarité qui nous laisse espérer un monde meilleur.  

Logisticien chez Air Ausral de métier, Stéphane est comme dirait kréol, un coiffeur la kour qui officie depuis plusieurs années. Son chemin prend une autre tournure lorsqu’il est confronté au désarroi d’un proche à l’hôpital. Il propose alors ses services aux hôpitaux et cliniques de l’île. Tout commence bien mais il est freiné dans ses démarches administratives qu’impose le personnel soignant. Alors avec son matériel, il arpente les rues de l’île et met gratuitement ses ciseaux au service des sans-abris. 

Lors de ces maraudes, je rafraîchissais la coiffure et taillais la barbe des sans domicile fixe. Je donnais de mon temps et  un peu de mon cœur aux laissés pour compte. Pour pouvoir continuer à offrir du bien-être à ces personnes fragilisées, j’ai décidé donc de créer l’association Kouler lo ker . Je m’intéresse davantage « aux oubliés »  de la rue qui sont dans une situation de grande précarité afin de leur redonner de l’espoir”.

Mais c’est quoi Kouler Lo Ker?

Kouler Lo Ker, créée en 2019, est une belle équipe de jeunes solidaires aux âmes charitables qui soulagent les souffrances des personnes dans le besoin. Le but exclusif étant d’apporter du bien-être en valorisant leur image que ce soit une coiffe, une barbe, une onglerie ou encore tout simplement un maquillage. Ils fournissent également des kits d’hygiène, des vêtements et proposent des repas et collations aux personnes en situation de grande précarité.

Avec cette association, nous agissons également dans les foyers, dans les rues des communes, lors des manifestations avec accord préalable des responsables des sites. Notre équipe est composée de jeunes qui aiment faire le bien et faire du bien. Nous apportons des petits moments de bonheur et d’humanité aux personnes de la rue “ ajoute Stéphane. 

Des soutiens bénéfiques 

Le premier soutien est celui des bénévoles et donateurs qui contribuent à la réussite de nos missions. Nous avons eu des subventions, notamment de la Délégation régionale académiques à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES), la Caisse de Retraite Complémentaire (CRC), de La Région. Nous avons également eu  le soutien de l’Institut d’administration des entreprises de La Réunion (IAE) , qui a fait de la promotion de Kouler Lo Ker  leur sujet d’examen. Ce qui a eu pour effet d’accroître considérablement la visibilité de l’association”

Nos parents nous ont inculqué le don de soi et le partage. Ce sont des valeurs qui nous tiennent à cœur et que nous voulons transmettre. Quand nous agissons, ces fragilisés de la vie sont très contents, se redécouvrent en se voyant dans la glace avec les larmes aux yeux. Très émus et parfois même gênés. Mais il n’y a pas de gêne quand on fait le bien autour de soi”.  Un jour, une personne m’a dit “Là mi ressemble un moun, rescap kan ma di bonjour domoun va répondre à mwin!”. C’est triste d’entendre cela” raconte Stéphane. 

Petit geste, grand bonheur

Isabelle, Vida, Booba, Nikky,  Loic, Colette et Sarah sont les bénévoles solidaires de Kouler Lo Ker. Ils vont faire des maraudes bénévoles sur toute l’île pour aller à la rencontre des personnes en grande précarité (souvent  sans domicile fixe ) pour leur proposer des prestations coiffure et leur prêter une oreille attentive . Avec le développement de l’association et le bouche à oreille, les actions se sont multipliées. Il leur arrive même de travailler en collaboration avec l’Abbé Pierre , le Secours Catholique, les CCAS sur des journées solidaires.

Kouler Lo Ker veut offrir plus

Nous  avons parfois été confrontés à des refus par pudeur. Ce constat a fait mûrir en nous le projet d’acquérir un camion aménagé en salon de coiffure ambulant. Les restrictions sanitaires ont limité nos champs d’action pendant presque un an et aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie depuis peu et nous espérons proposer nos prestations esthétiques rapidement aux plus démunis de l’île. De l’appréhension a fait place à des visites plus régulières de la part de nos visiteurs. Des rencontres qui sont devenues au fil des mois, très attendues et très appréciées » renchérit Stéphane. 

Depuis quelques mois, une campagne de sensibilisation “La tournée du kèr” est lancée dans toute l’île afin d’acheter un truck koul hair lo kar et faciliter les actions de l’association. Si vous avez vu les affiches, profitez-en pour flasher le kèr code. 

Vous pouvez aussi participer à la tournée en cliquant sur le lien suivant : https://www.koulerloker.com/index.php/

Kouler Lo Ker est  le genre d’initiative qui redonne foi en l’humanité. Sachons s’intéresser, aider, donner, regarder davantage un peu plus notre prochain plutôt que notre nombril…

Facebook : Kouler Lo Ker Intagram : Kouler Lo Ker Twitter : Kouler Lo Ker

La Saint-Valentin : Quelle est votre chanson d’amour préférée?

Saint-Valentin, j’écris ton nom, je chante ton nom. Depuis que Cupidon tire ses flèches à la gratte, les chansons d’amour fleurissent dans tous les champs.  Amour, Amour où es-tu? Dans quelle chanson me retrouves-tu?  A La Réunion, quelle est votre chanson d’amour préférée?

Dans la vie de tous les jours, l’amour a une part importante chez chacun et  a toujours été un vecteur de création musicale. La musique c’est le prolongement des sentiments. Qui ne se balade jamais sans ses écouteurs ou sa playlist précise en poche?  Tous n’écoutent pas le même style ou la même ambiance de musique. Chacun garde secrètement ou non, sa chanson d’amour préférée dans son cœur. C’est comme une carte d’identité sentimentale.

« Love me tender », “Je vais t’aimer”, “Je te promets », “Pas toi”, “Ma préférence à moi »,  » L’encre de tes yeux”, “Right here waiting”, “Amoureuse”, ces chansons d’amour sont la première étape pour se dévoiler. Chaque individu se traduit par la musique qu’il écoute, par les sentiments qu’elle lui procure. Le premier rendez-vous et les suivants auraient d’ailleurs plus d’impact avec des écouteurs et une longue promenade dans la nature que dans un restaurant blindé.

Elvis a été rocker, chanteur de blues, de gospel, de chansonnettes européennes qu’il reprenait à merveille, de bossa nova, de jazz. Depuis que je le connais, son « Love me tender » a toujours été ma préférée. « Love me tender, love me sweet, Never let me go, You have made my life complete, And I love you so… ». C’est la seule chanson entièrement composée par le King. Elle est simple dans ses paroles et sa mélodie, mais chaque mot, chaque note frappent juste. Il l’avait composée pour son tout premier film, « Le cavalier du crépuscule », un western qui n’est pas vraiment resté dans les mémoires et tient essentiellement aux cinq chansons qu’il y interprète. Aujourd’hui encore, cette chanson est considérée par les magazines comme une des plus belles chansons d’amour de tous les temps. Eh ! c’est Elvis” explique Jules, la soixantaine, un grand amoureux des mots d’amour. 

Adrien, 30 ans, garde les paroles “Je vais t’aimer” de Michel Sardou dans un petit coin de son cœur car pour lui cette chanson a de  puissantes déclarations d’amour et qu’au-delà des paroles elle est juste magique. 

Cela peut peut-être paraître cliché, mais les chansons d’amour racontant un amour impossible sont souvent celles qui touchent le plus. 

Si tout comme Caroline 50 ans, vous avez cette petite mélancolie dans le cœur, alors vous devez être également attirés par ce type de chansons.  La sienne est « Amoureuse » de Véronique Sanson parce que « j’ai laissé tomber mon orgueil et ouvert mon cœur. Une rencontre et tout bascule avec légèreté et passion. Cette mélodie me fait comprendre qu’au final je ne devrais pas cacher ma sensibilité, au contraire l’accepter et me laisser emporter dans les tourbillons de l’amour même si c’est interdit. Je voudrais toujours “sentir la fièvre qui me mord sans l’ombre d’un remords » parce que « quand il me serre tout contre lui, je sens que j’entre dans sa vie”. 

Nombreux couples ont une chanson fétiche. Celle qui leur rappelle un moment spécial dans leur vie, leur rencontre, leur premier baiser, ou encore celle qui correspond au moment du mariage. Les effets de ces chansons partagées sont puissants et résistent aux effets du temps. En un sens, toutes les chansons d’amour sont capables de devenir notre chanson d’amour préférée. 

Alors, quelle est la vôtre? 

Thierry Nikolaeff : Un passionné au cœur de l’eau

Du 12 au 14 février, Thierry Nikolaeff, photographe subaquatique, expose ses œuvres chez “Coté Cannelle” au Bernica Saint-Gilles Les Hauts. Passionné, il a fait de l’eau son terrain de jeu. Toutes représentations sur l’eau (mer, rivière, bassin, piscine) retiennent son attention. Ses shootings hors du commun aussi réjouissants qu’éprouvants se font poétiques et parfois même surréalistes. 

Thierry Nikolaeff a posé ses valises en 2010 à La Réunion. Plongeur invétéré, il scrute tous les milieux marins que recouvrent notre île. Si dans un premier temps, il n’a fait que photographier la biodiversité sous-marine, c’est en 2018, qu’il décide de bousculer le milieu de la photographie subaquatique en mettant en scènes des modèles terrestres. 

Ces milieux particuliers me fascinent depuis longtemps. Au fil du temps, j’ai acquis une  grande expérience  et une réelle maîtrise  dans le domaine de la photographie sous l’eau”.

Ses modèles deviennent nymphes ou des créatures marines que le photographe immortalise dans l’eau. Ce type de prises reste très complexe dans la réalisation car les modèles doivent rester en apnée quelques instants, prendre et maintenir la pose en étant en apesanteur.  En milieux naturels, en plein océan par 12 mètres de profondeur, en bassin d’eau salée ou d’eau douce, en milieu artificiel comme la piscine,  chaque œuvre est impossible à reproduire une seconde fois, elle devient unique. 

Mais pour réaliser ces clichés, il faut d’abord s’entretenir avec le modèle pour connaître ses capacités physiques en milieu aquatique et ses désirs artistiques. J’accorde beaucoup d’importance à cet échange. Le choix du lieu de la prise de vue est déterminant. Travailler sous l’eau est un challenge permanent”. 

Thierry est avant tout un amoureux des ambiances aquatiques et de la nature. Pour ce faire, il est équipé de matériel professionnel pour la photographie sous-marine, afin d’obtenir une qualité d’image optimale. Il est préférable d’utiliser des tenues et des accessoires compatibles avec une séance sous l’eau . 

“Je suis très sensible à ce que la séance se déroule sereinement. Aussi, j’apporte une attention particulière à la sécurité de la séance et du modèle et également aux conditions météorologiques. Sur l’instant, je compose ma photo en laissant parler mon instinct et le ressenti du modèle”.

Retrouvez les œuvres de Thierry  Nikolaeff, terydiving sur insta, chez “Coté Cannelle” au 63 Route de Fatima St Gilles Les Hauts. A cette occasion, les couples qui ont réservé leurs chambres d’hôtes pour la Saint-Valentin, se verront offrir un shooting en couple dans l’eau par tirage au sort. 

Jacaranda, le majesteux flamboyant bleu de la reunion

En ce moment, les Jacarandas sont  tout en fleurs d’un bleu lavande et commencent à se dévoiler aux abords de nos routes réunionnaises. Ils sont majestueux et annoncent la saison chaude ! Un régal pour nos yeux chaque année.

Grâce à ses feuilles plumeuses et ses fleurs bleues foncées en forme de trompette, le Jacaranda est considéré comme l’un des plus beaux arbres ornementaux. On les appelle également le flamboyant bleu, de la famille des Bignoniacées. La floraison est surabondante et les fleurs tombent assez rapidement formant un beau tapis bleu sur le sol.

Le jacaranda est originaire du Brésil où il est considéré comme l’arbre national. On l’utilise pour ses vertus thérapeutiques notamment contre les maladies vénériennes. 

Crédit@photos : Philippes Seychelles

Civet de pintade revisité par Julot

Une recette qui demande de la patience, voire de l’obstination. Prévoyez deux jours mais don’t panic ! Rien de compliqué là-dedans.

Ingrédients : (pour 6 personnes)

  • Une pintade même surgelée ; mais il y a de braves volaillers au marché forain, qui vous l’exécuteront volontiers en préservant les abats, foie, gésier, cœur…
  • Une pile plate
  • Un litre de rouge qui tache (le meilleur : Sidi-Brahim)
  • 100 grammes de lardons fumés
  • Une grosse boîte de champignons de Paris entiers
  • 2 vieilles carottes de grosseur moyenne
  • 2 gros oignons
  • 1 tête d’ail
  • Un gros bout de gingembre
  • Un gros bout de curcuma frais (sinon en poudre)
  • Sel, poivre moulu, bouquet de thym, 6 clous de girofle
  • 1 piment-cabri (facultatif)

Mise en oeuvre :

  • La veille, débitez votre pintade comme pour un poulet.
  • Disposez les morceaux dans un grand bol. Recouvrez-les du rhum et mettez au frigo 2 bonnes heures. 
  • Pendant ce temps, pilez ferme le gingembre, la racine de curcuma et le potou-m’bouzi (piment-cabri en mahorais).
  • Ajoutez à la pintade les lardons, les carottes en grosses rondelles, les oignons coupés en 8, l’ail dégermé (!), le sel, le poivre, le thym, les clous de girofle et le mélange pilé. Mélangez soigneusement, noyez de vin et couvrez votre bol. Placez-le au dessus du frigo toute la nuit.

A vous de jouer maintenant !

  • Le jour venu, ôtez tous les morceaux de la marinade en rejetant dans le bol tout ce qui n’est pas pintade. Égouttez soigneusement.
  • Dans un minimum de corps gras (le mieux : la graisse-pays sinon huile d’olive) très chaud, faites revenir les morceaux sans les carboniser.
  • Pendant ce temps, passez au mixer tous les ingrédients de la marinade.
  • Lorsque la viande est suffisamment frite, ajoutez la marinade avec ses ingrédients et les champignons.
  • Lorsque ça commence à frémir, passez à feu doux et laissez mijoter le temps que vous jugerez bon. Moi, je pique de temps à autre avec une fourchette pour savoir.

Je vous promets que vous n’aurez jamais goûté une pintade si « imprégnée », si tendre, et je vous signale que si l’alcool donne du goût, il s’évapore à la cuisson. Vous n’apercevrez aucun éléphant rose dans vos parages immédiats.

Ça se déguste sans modération (je ne connais personne de ce nom) avec riz blanc ou riz-maïs, sinon une purée de fruit-à-pain. Et un petit rougail tomates-arbuste dont je vous donnerai la recette si vous êtes sages !

La mangue et le fruit-à-pain, de vraies merveilles

Il y a tout une catastrophe qui s’abat sur nos fruits actuellement : pourront-ils encore s’exporter ? Il faudrait que nos décideurs s’étouffent avec un noyau de mangue sucée car ce sont eux qui ont promis monts et merveilles à nos agriculteurs s’ils diversifiaient. 

A propos de mangues… Pour les mangues mûres surtout, nous connaissons tous plus ou moins l’indécrottable mangue américaine. Mais aussi de la mangue-carotte, la mangue-emblème de chez nous : mangue verte èk piment crazé, ça lé dos! Et dans une salade de fruits, c’est encore et toujours la « carotte » qui domine. Certains auront une préférence pour la josé avec sa chair parfumée et délicate que nous suce jusqu’au noyau.

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Mais pour un bon rougail mangue, un vrai de vrai, c’est la mangue sauvage. Quelques bazardiers ont recommencé à en proposer depuis quelque temps. Une mangue plus acide que les autres, qui demande à être battue « èk deux couteaux » comme chez mémé Bovalo : on laisse mijoter les miettes dans de l’eau salée deux bonnes heures, on presse, on égoutte, et on aménage : huile, sel, piment, point ! Ça in rougail mangue, ça !

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Parlons d’une bestiole qui avait autrefois une place d’honneur sur nos tables : le fruit-à-pain.  Aujourd’hui, la plupart l’ignorent. Il y en a partout car ce fruit a la gentillesse de s’offrir à qui veut. Meilleure courtisane tu meurs !

On peut faire, avec le fruit-à-pain, mille fois mieux qu’avec des pommes-de-terre, parce que le goût est incomparable : cuit avec de la viande ; en velouté ; en purée ; en boulettes-la-morue (aucun acra ne lui arrive à la cheville !) ; en frites (vos mômes adoreront) ; grillé sur le gaz pour accompagner vos brochettes… C’est « LE » fruit par excellence.

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Il est navrant de voir qu’il y a autant d’arbres-à-pain ici mais que ces fruits pourrissent lamentablement, ne profitant qu’aux moustiques, aux martins et aux rats. Il y a tant de gens qui ne mangent pas à leur faim…

La tomate-arbuste, la tomate qui se mérite.

Qui connait ce fruit tropical appelé la Tomate-arbuste? On le remarque sur tous les marchés forains de l’île, bien des badauds passent avec une moue méprisante devant les étals. Et pourtant, quel bébête très convivial ! 

Comme toute Kréol se respectant, chacun est un inconditionnel du rougail tomate. Ça ne se discute même pas. Mais la tomate-arbuste n’a rien à lui envier, kamarad. Ce cousin de la bringelle, chair orangée ou violette, relativement sucrée et acidulée, c’est du pareil au même.   aussi bon en confitures ou en gelées.

La tomate-arbuste n’a pas son pareil pour accompagner un cari camaron, in’ sauce sardine, in cari rouge-grand-queue. Grillée comme bringelles, ou nature, vous réduisez la pulpe en purée (à la fourchette), de sel, in’ miette combava, deux-trois piments bien crasés (piment cabri lé encor’ plus meuilleur) et c’est tout! Surtout pas zoignon. A koz zoignon le goût lé trop fort ôté : i gaspille minm le goût mangue.

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Passions Réunion

Passions Réunion est un papillon.
Son Origine ? Un petit œuf sur la feuille, une Sensation. De cette petite bulle posée sur berceau de vert, est née une minuscule chenille qui va se développer selon l’évolution que la nature lui aura attribuée, Sentiments. Dans ses draps de soie, chrysalide, les sentiments vont s’accroître, Amour. Le temps venu avec certitudes, Passions Réunion s’affirmera, et déploiera ses ailes au rythme du ballet de la vie.

De toutes les couleurs, nous nous sommes parfois arrêtés sur eux pour les admirer, où, enfant nous nous avons pour une grande majorité tenté de les attraper. En grandissant, beaucoup d’entre nous avons été attristés d’apprendre que des beautés aussi intenses ne vivaient que quelques jours. Tout comme la passion, les papillons sont éphémères mais ils sont toujours là.

Lorsque la passion nous étreint, nous nous sentons submergés et ressentons toutes sortes de sensation, d’émotion, et de sentiments… L’excitation, cette impression que des ailes veulent sortir de notre dos pour nous emporter. Un Big bang…, quelque chose d’inexplicable veut jaillir et puis bim bam boum, explosion, et plus rien jusqu’à ce qu’au prochain cycle… Le cycle des passionnés.

Natifs, voyageurs… l’île de la Réunion ne cessera jamais de nous étonner et de nous émerveiller. Comme la Joconde, il y a tellement de secrets à percer, tellement à découvrir encore et encore. Et pourtant lorsqu’on la regarde vue du ciel, c’est un simple petit caillou de 2512 km  situé dans l’archipel de Mascareignes de l’Océan Indien.

Et sur cette terre qu’on ne peut pas apercevoir depuis l’espace que si l’on zoom au maximum vivent bientôt près d’un million de personnes. Avec chacune une Identité, un Don, un Talent, une Histoire et des Rêves…Un lieu qui réunit tant de sujets passionnants.

Au travers de notre site, nous souhaitons connaître et faire connaître, aux Réunionnais d’ici et d’ailleurs, ainsi qu’à ceux qui se sont installés, ceux qui viennent en vacances dès qu’ils le peuvent, ceux qui rêvent de venir un jour… Nous désirons partager les Passions Réunion.