« Ven a bailar » le nouveau titre de Louiz artistique

Que de chemins parcourus depuis «Y croire » le premier single de Louiz Artistique sortie en octobre 2017, un message porté sur l’acceptation de soi et une invitation à la tolérance envers la communauté transgenre. 

Louiz nous revient avec cette fois -ci avec « Ven a bailar » un duo avec Lorilann Dijoux Mister France Réunion 2017 qui est sorti officiellement hier. Une date réfléchie  puisqu’il célèbre le 10 ème anniversaire de la TDOV (Transgender Day of Visibility) la journée internationale de la Visibilité Transgenre. Le 31 mars est le jour de la Saint Benjamin, en référence à Harry Benjamin, l’un des premiers médecins à avoir pris en charge les personnes trans. Une manière à elle de marquer le coup et de faire prendre conscience de la discrimination que les transgenres subissent dans le monde entier.

D’ailleurs, avec ce titre , elle réaffirmera son engagement auprès de l’association Le Refuge en faisant ce jour là un appel au don en faveur de cette structure qui offre des facilités d’hébergement temporaire à des jeunes rejetés par leur famille parce qu’ils sont gay ou transgenre…

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Tessa Tsa Robert : Son combat contre la Leucémie

Sur la scène, les lumières sont toutes allumées. Ceux qui attendent le début du concert jasent, consultent leur téléphone portable ou tentent d’imaginer comment celle qu’ils sont venus voir sur scène va les surprendre.

Elle, c’est Tessa et elle surprend avec son sourire, sa présence, sa voix… Elle chante la  »valer mon sentiment » titre offert par son mentor, son grand frère Clif Azor, ou encore  »la jalousie » le titre qui l’a propulsé…

Seulement voilà, derrière un sourire se cache parfois la douleur. Quand Tessa est sur scène, elle fait le show pour son public, ses fans mais quand les lumières s’éteignent et qu’elle rentre chez elle, elle doit faire face à la maladie, au traitement prescrit par les médecins.

Tessa a une leucémie qui s’est développée il y a un an. C’est avec émotion qu’elle se confie à vous et à nous sur son quotidien.

River Pond & Karochérie

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Françoise Guimbert in Tantine Zaza

Pétillante, c’est une amoureuse de la vie, une vie qui ne l’a pas gâté lors de son plus jeune âge. Vous la connaissez d’ailleurs.

Françoise Guimbert est une artiste qui a connu la reconnaissance tardivement. A bientôt 73 ans, c’est toujours avec amour qu’elle chante sa passion pour la musique avec de la tendresse créole mais aussi avec humour.

Lorsque l’on découvre son histoire, on pourrait croire que c’est un roman.

Orpheline à 4 ans, elle est obligée de quitter l’école en CM1 pour entrer dans le monde du travail. A l’époque quand une fille quitte l’école c’est pour travailler dans une maison, elle commence donc comme femme de ménage.
Mais dans son âme, son cœur coule la musique. Elle ne le sait encore, c’est sa destinée. Une destinée qui conduira sa voix trente ans plus tard, au côté de Maxime Laope et Alain Peters au sein du groupe Folklorique de Bourbon.
Le maloya son cri mélodieux dessine  ses valeurs créoles au travers de ses textes.

Un timbre rauque et intense , qui résonne « Sa la dit Maloya la fini mort, sa la dit Maloya le pli gayar », « Tantine Zaza », cette chanson qui gravera le nom de Françoise Guimbert dans la mémoire de notre île aussi intense que cette dame l’est.
Elle participera à de nombreuses émissions de télévisions musicales, RFO, Antenne Réunion… Elle ne fait pas que chanter mais joue aussi, du solfège, du rouleur, du piqueur, du djembé… des percussions qui lui rendent bien.

Elle porte en elle La Réunion vers toutes les destinations d’ailleurs qu’elle découvre.

Toutes ses chansons sont imprégnées de la vie, de son histoire marquée par les joies et les peines et c’est avec détermination, qu’elle enseigne son art auprès des jeunes filles en tant que bénévole à Saint-Benoit au sein de l’association « Pomme d’Aco », qui se produit toute l’année sur scène à la Réunion.

Françoise n’a pas eu d’enfant mais toutes les « petites chanteuses » deviennent ses filles qu’elle n’a pas eues la chance d’en avoir.

Elle est très attachée à ses valeurs, à ses racines créoles, elle aime l’ambiance simple et chaleureuse en toute convivialité.

A plus de 30 ans de carrière Françoise est toujours aussi dynamique… Souhaitons-lui encore beaucoup de bonheur musicale à réaliser…

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Les étonnantes confessions d’Alain Ramanissum

Cousin des Réunionnais, on ne le présente plus, l’artiste incontesté, reconnu dans toute l’océan indien, il s’est aussi fait connaître en métropole grâce au remix by Dj Assad de « li tourné » en 2013. Un Mix qui a été d’ailleurs le tube de l’été. Vous avez bien sûr deviné de qui nous parlons ?

Alain Ramanissum nous reçoit en toute humilité…

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Le petit a disparu (Histoire vraie)

Cette extraordinaire aventure s’est déroulée dans les années 50 à Grande-Ferme, Plaine-des-Cafres, route du Volcan.

En ces années reculées, l’endroit était loin d’être aussi développé qu’aujourd’hui. Les fermes se dispersaient, se camouflaient, plutôt, au hasard des prairies et des bosquets, le long d’un petit chemin à peine macadamisé. On n’entendait que les meuglements des bovins et le son aigrelet des clochettes, les vagissements des brebis, le sifflement du grand vent se faufilant entre les collines.

Il y avait une petite école sans classe maternelle, avec deux cours « multiples », c’est-à-dire des classes dans lesquelles de valeureux pédagogues instruisaient, en même temps, des élèves allant du CP au certificat d’études en passant par les cours élémentaires et moyens. Autant dire que ces instituteurs jonglaient avec leurs programmes mieux que des clowns avec leurs bouts de bois !

L’actuelle route du Volcan n’existait pas. Les véhicules venaient jusqu’à la Grande-Ferme, point. Après, pour aller à La Fournaise, il n’y avait qu’un sentier vaguement tracé entre les genêts acérés comme des égoïnes, les ajoncs, les brandes, avec un sol d’une âpreté difficilement imaginable de nos jours. La première ferme se trouvait près du terminus de la route, environ deux cents mètres après l’école.

Ce matin-là…

Ce matin-là, la maman venait de rentrer après avoir conduit ses deux aînés à l’école. Jusqu’à midi, elle aurait à s’occuper de sa maison, de sa cuisine et… du « petit », quatre ans. Elle lui donna son bol de lait chaud et crémeux et commença à s’occuper de ses affaires. Au bout de quelque temps, elle n’entendit plus le gamin qui, un peu avant, babillait encore dans la cuisine. Par acquit de conscience (car il n’arrivait jamais rien), elle alla voir… et ne vit personne.

Elle jeta un œil dans chaque pièce, alla dans la cour, appela sans obtenir la moindre réponse. Son cœur se mit à battre follement. Aussi vite qu’elle le put, elle courut jusqu’à l’école : des fois que le petit ait eu l’idée saugrenue d’aller taquiner ses aînés. C’était déjà arrivé. Mais là-bas, rien non plus ! Personne n’avait seulement vu le petit.

Où est le petit?

Même chose avec son époux. Elle le rejoignait à toute vitesse dans le grand pré où il soignait ses bêtes. Pas de petit là encore. L’angoisse étreignit vite le coeur de ces braves gens. Ils firent, affolés, le tour des fermes avoisinantes, ce qui leur prit du temps, les fermes étant assez éloignées les unes des autres. Là encore, on dut se rendre à l’évidence: le petit n’était nulle part.

Les pires pensées les assaillirent. Peut-être s’était-il aventuré trop loin et était-il tombé dans une crevasse ? Peut-être avait-il été enlevé par un voleur d’enfants ? Il faut dire que les actes de sorcellerie macabre n’étaient pas rares alors. Le tristement célèbre « sorcier de Bras-Creux » faisait parler de lui. On le soupçonnait des pires vilénies, ce qui se révélera exact bien plus tard.

Mais là, l’hypothèse paraissait peu crédible. Dans ce paysage à l’habitat dispersé, où tout le monde se connaissait, la présence d’un étranger au pays eût été vite remarquée. Et personne n’avait vu quiconque de suspect.

Le papa se rendit, au pas de course, jusqu’au petit bourg du 27è Km, l’actuel Bourg-Murat, où se comptaient quelques dizaines de maisons tout au plus. Grâces à un maître d’école, il pu contacter les gendarmes du Tampon qui promirent de venir le plus rapidement possible. Ce qu’ils firent : avant la fin de la matinée, ils étaient là et accomplirent soigneusement leur tâche. Ils allèrent partout durant les quatre jours suivants, fouillèrent partout avec l’aide de plusieurs collègues venus en renfort de Saint-Leu, Saint-Denis, Saint-Joseph.

On ne trouva rien ! Pas même le plus petit début d’indice pouvant dire que le petit était peut-être passé ici où là. La maman faillit s’en trouver très mal et dut, outre les soins d’un médecin mandé au Tampon, pour se soutenir le cœur, avaler des litres et des litres de « tisane romarin », remède souverain contre « le saisissement » et autres avanies cardiaques, tous les anciens vous le confirmeront.

Les jours passèrent…

Environ une semaine plus tard, deux braconniers traînaient leurs gonis pleins de beaux tangues bien gras sur les hauteurs de la Grande-Ferme, très exactement sur les hautes falaises dominant de plusieurs centaines de mètres les sources de la rivière-des-Remparts. Le lieu-dit Mahavel. Il doit bien y avoir quatre cents mètres en chute libre.

Et là… Ils n’en crurent tout d’abord pas leurs yeux. Une vieille souche morte de tamarin-des-hauts surplombait le vide. Et, dans la fourche de deux de ses branches, bien assis, il y avait le petit, qui les regardait en souriant.

Comme l’écrit Saint-Exupéry : « Il n’avait pas l’air d’avoir  froid, ni d’avoir faim, ni d’avoir soif ». En tout cas, son sourire disait assez qu’il ne semblait pas avoir peur non plus.

Les deux braconniers se demandèrent comment ils allaient pouvoir faire pour tirer le môme de sa périlleuse position. Ils posèrent leurs gonis, s’apprêtant à faire quelque chose mais quoi ? Ils n’en savaient rien. Ils avaient machinalement tourné le dos au gamin afin de se concerter sur le sauvetage à venir.

Ils se retournèrent vers le vieil arbre pour conforter le petit et là, connurent leur seconde surprise du jour : Le petit était au pied de l’arbre, à distance soigneuse du précipice, et les regardait en souriant. Du plus vite qu’ils purent, ils ramenèrent le gamin chez lui, le portant à tour de rôle sur leurs robustes épaules.

Soulagement….

Les parents de l’enfant pleurèrent de joie ; les gendarmes félicitèrent les braconniers, passant pour une fois sur leur larcin ; on appela le médecin qui ne décela rien d’anormal chez l’enfant. Le papa prit, ce soir-là, la plus belle cuite de sa vie et comme on le comprend.

Pour le reste, personne n’y a jamais rien compris : le petit ne put donner la moindre explication sur ses quelques jours loin de chez lui. Comment avait-il quitté la maison de sa famille ? Où était-il allé ? Avec qui était-il ?  Qu’avait-il fait ? Avait-il eu froid ? Qu’avait-il mangé ?…

Il ne put rien en dire !

Cette histoire ne s’arrête pas là…

Elle m’avait été racontée, voici quelques décennies, c’était à l’époque du Mémorial de La Réunion, par le vieux Valère Payet, un paysan de la Plaine-des-Cafres. Valère a toujours été un conteur « à l’ancienne », un de ces vieux bonshommes qui savent passionner leur auditoire avec les contes les plus farfelus. Je me disais donc que c’était une de ses histoires, une de plus. Je m’empressai d’en faire part à mes lecteurs. J’étais loin de me douter…

Voici une vingtaine d’années, j’errais dans les rues de Saint-Pierre, sans doute à la recherche d’une buvette (excusez !) Dans les parages du marché couvert, je sentis qu’on me tirait par la manche. Je me retournai et vis un monsieur souriant, pas très grand, râblé. Une carrure de paysan et une bonne tête de mec franc du collier.

« Escuz’ à mwin dérange à ou monsieur. Ou sé pas monsieur Just, ou ? »

J’acquiesçai et il me dit tout-de-go : « A mwin minm le ti marmaille ou la raconte le z’histoire là ! »

À la prochaine !

Justinien vôtre!

La tête poisson péi lé Morgan d’amour

Des yeux à faire tomber plus d’unes,  une extrême pudeur qui se frise à la timidité…Guitare en main, lorsqu’il chante ce qu’il y a  »Dan son ker » ou qu’il cherche un  »câlin », c’est avec tendresse qu’il nous révèle qu’elle est son  »histoire importante » celle qui inspire ces textes, sa muse, sa chérie, C… Petite rencontre avec notre tête poisson local.

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L’amour lé doux sur Passions Réunion

Il m’aime, un peu, beaucoup, Passions Réunion….

Aaaaaah Cupidon et ses flèches aphrodisiaques atteindront-ils les profondeurs du cœur de nos réunionnais en ce jour de « la fête de l’amour ». Pensons en premier aux loups solitaires appelés les célibataires. L’amour existe encore comme le chantait notre bonne copine Céline. Sait-on peut-être qu’au détour d’une rue, ou dans un café…il ou elle vous attend…et maintenant les amoureux!!!! Lumières tamisées, bougies parfumées, chandeliers, peut-être une bague dans une coupe de bulles (attention à ne pas tout engloutir trop vite)… Jouissez de vos battements de cœur qui se suivent à l’uni son. Nos amours couvrez de cadeaux votre bien aimé (e) car ce jour symbolique est le plus romantique de l’année. Que vous soyez les élus de cupidon ou toujours sur sa liste d’attente, en musique avec Passions Réunion, les artistes se joignent à nous pour vous souhaiter une belle journée pour ce 14 février.

P.S : Et pour les amoureux du ballon rond soirée romantico-sportive devant un Real-PSG ???

Karoline Chérie & River Pond

AB ‘S ou la première de Passioncovers..

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A l’occasion de la sortie de son clip PAKALOLO c’est sur Passions Réunion qu’AB’S nous fait découvrir son titre en acoustique.

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Passions Réunion

Passions Réunion est un papillon.
Son Origine ? Un petit œuf sur la feuille, une Sensation. De cette petite bulle posée sur berceau de vert, est née une minuscule chenille qui va se développer selon l’évolution que la nature lui aura attribuée, Sentiments. Dans ses draps de soie, chrysalide, les sentiments vont s’accroître, Amour. Le temps venu avec certitudes, Passions Réunion s’affirmera, et déploiera ses ailes au rythme du ballet de la vie.

De toutes les couleurs, nous nous sommes parfois arrêtés sur eux pour les admirer, où, enfant nous nous avons pour une grande majorité tenté de les attraper. En grandissant, beaucoup d’entre nous avons été attristés d’apprendre que des beautés aussi intenses ne vivaient que quelques jours. Tout comme la passion, les papillons sont éphémères mais ils sont toujours là.

Lorsque la passion nous étreint, nous nous sentons submergés et ressentons toutes sortes de sensation, d’émotion, et de sentiments… L’excitation, cette impression que des ailes veulent sortir de notre dos pour nous emporter. Un Big bang…, quelque chose d’inexplicable veut jaillir et puis bim bam boum, explosion, et plus rien jusqu’à ce qu’au prochain cycle… Le cycle des passionnés.

Natifs, voyageurs… l’île de la Réunion ne cessera jamais de nous étonner et de nous émerveiller. Comme la Joconde, il y a tellement de secrets à percer, tellement à découvrir encore et encore. Et pourtant lorsqu’on la regarde vue du ciel, c’est un simple petit caillou de 2512 km  situé dans l’archipel de Mascareignes de l’Océan Indien.

Et sur cette terre qu’on ne peut pas apercevoir depuis l’espace que si l’on zoom au maximum vivent bientôt près d’un million de personnes. Avec chacune une Identité, un Don, un Talent, une Histoire et des Rêves…Un lieu qui réunit tant de sujets passionnants.

Au travers de notre site, nous souhaitons connaître et faire connaître, aux Réunionnais d’ici et d’ailleurs, ainsi qu’à ceux qui se sont installés, ceux qui viennent en vacances dès qu’ils le peuvent, ceux qui rêvent de venir un jour… Nous désirons partager les Passions Réunion.