« Don’t let go », le premier titre de l’artiste Nymphéa

Nymphéa, de son vrai nom Ingrid Richard, est une auteure-compositrice la nuit et professeur le jour. Réunionnaise amoureuse des mots et de la musique, elle a sorti il y a un mois son tout premier titre « Don’t let go ». Un titre en anglais certes mais avec des paroles en créole qui évoque le sentiment d’abandon, teinté d’errance et d’ombres mais surtout d’espoir, et de lumière. Une  chanson qui parlera au plus grand nombre !

A 38 ans, Ingrid Richard 38 ans est une Saint-Pauloise, professeur de français. Amoureuse des mots et de l’art, l’écriture et la musique font partie intégrante de sa vie, une vraie drogue saine, et cela depuis  toute petite.  

Son nom de scène n’a pas été choisi au hasard puisqu’il fait référence au peintre Monet du XIX siècle dont elle est fan. Un artiste peintre connu pour ses nombreuses œuvres de nymphéas.  

Son projet musical  

Le cœur brisé par une rupture l’année dernière, Nymphéa  décide d’allier ses deux passions : musique et écriture. Une thérapie pour guérir et avancer  puis aider ceux qui ont connu la même situation.

 « Tirés de poèmes que j’ai écrits depuis plusieurs mois en créole, en français et en anglais, les chansons naissent et s’écoulent en une dizaine de jours sous ma plume avide. Les mélodies viennent s’y entremêler spontanément dans ma tête » raconte-t-elle.

Sans le savoir  encore,  le tout premier album de l’artiste est en  train de voir le jour. Nymphéa contacte alors Gérald  Loricourt qui pose ses notes sensibles sur ses  textes et ses mélodies.  

Nymphéa propose une musique  éclectique aux sonorités métissées, aux influences soul, urbaines et traditionnelles à la fois, en bref : un bon cari la musik.

Son premier titre « Don’t let go »  

Prenez un soupçon de maloya, une pointe de  soul et de gospel, assortis d’une touche urbaine  ek in bon peu l’amour (toujours !) : Voilà  « Don’t let go ».  Premier titre écrit à 99,9% en créole, « Don’t let go » évoque le sentiment d’abandon que  chacun peut être amené à ressentir après une  rupture comme si l’autre avait emporté un bout  de votre cœur avec lui. On lui crie de ne pas  abandonner, de ne pas partir…en vain !  

« Je suis actuellement en préparation de mon premier EP « Coulèr mon l’âme », en studio avec Gérald Loricourt. La sortie est prévue pour la fin de l’année » renchérit Nymphéa avec enthousiasme.

L’auteure s’engage également auprès des plus démunis. En effet, après avoir été bénévole à la prison du Port dans l’association Lire Pour En Sortir, où  elle faisait de la lecture à voix haute, elle  participe une fois par mois à la distribution de repas pour les sans-abris de Saint-Paul.

Aussi à travers ses chansons, Nymphéa espère-t-elle aider les gens d’une autre façon grâce au  pouvoir cathartique des mots et de la musique.

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Ensamb mwin, Le kompa sensuel de Sega”el

Cette année, Sega”el s’est lancé un défi : faire du kompa. Avec son titre “ « Ensamb mwin », elle sort de sa zone de confort qui est le séga et réussit son pari.

Cela fait plus de 16 ans que Séga”el fait de la musique. Cette dionysienne a sorti son premier album en 2006 en autoproduction au studio Volcan. On se souvient du titre “Plèr pa frinka » qui a lancé l’artiste sur les voix du succès?  En 2008, elle rejoint l’équipe de KDM Family où de nombreux albums ont été créés avec la complicité de Mustapha Bahdi et des arrangeurs tels qu’ Alain Ramanisum, Olivier Brique ou encore Kairos. 

En 2012,  je remporte le Kora Awards dans la catégorie « Meilleure qualité voix féminine de la diaspora Europe caraïbes. En 2017 et 2019,  j’ai été sollicité pour représenter La Réunion à l’Olympia. Et cette année a été une année très spéciale.  J’ai rejoint l’équipe de Kartel Prod. La nouvelle production m’accompagne désormais sur mes nouveaux projets musicaux. Moi qui chantait principalement du séga, me voilà sur du kompa. Je n’aime pas rester sur mes acquis et j’aime réaliser des défis. Très récemment j’ai travaillé en collaboration avec Jérémy Duplouy et Dj Tox  et  avec le soutien de Dj Skam,  de Willy Caderby et Giannina Caderby ” dit-elle enthousiasmée. 

Le clip réalisé par Denis Ramjane connaît d’ailleurs un succès à sa grande surprise. Le titre du kompa « Ensamb mwin » est un mélange d’amour, d’ambiance et de sensualité. L’idée était de montrer à tous ses fans qu’elle était capable de faire autre chose que du séga.

 “J’ai envie de m’évader musicalement et le public fera partie de mon voyage artistique. Le séga reste malgré tout ma priorité, je porte son nom et je lui dois du respect et de la reconnaissance…Je ne compte pas l’abandonner” renchérit-elle.  

Son prochain concert se déroulera le 12 décembre au Sakifo à 20h00. Accompagnée par le groupe Family Groove, Sega”el compte bien faire plaisir au public. Puis, elle enchaînera avec le Festival du zouk le 8 janvier 2022. Une tournée suivra également dans l’hexagone. 

Restez connectés… Des surprises vont tomber !

Kouler lo Ker, des âmes charitables au service des plus fragilisés. 

Kouler lo ker zot i coné cette association?? Créée par Stéphane, la structure est à l’initiative d’un groupe de fonnker réunionnais proposant des prestations de bien-être aux personnes en situation de fragilité. Un bel élan de solidarité qui nous laisse espérer un monde meilleur.  

Logisticien chez Air Ausral de métier, Stéphane est comme dirait kréol, un coiffeur la kour qui officie depuis plusieurs années. Son chemin prend une autre tournure lorsqu’il est confronté au désarroi d’un proche à l’hôpital. Il propose alors ses services aux hôpitaux et cliniques de l’île. Tout commence bien mais il est freiné dans ses démarches administratives qu’impose le personnel soignant. Alors avec son matériel, il arpente les rues de l’île et met gratuitement ses ciseaux au service des sans-abris. 

Lors de ces maraudes, je rafraîchissais la coiffure et taillais la barbe des sans domicile fixe. Je donnais de mon temps et  un peu de mon cœur aux laissés pour compte. Pour pouvoir continuer à offrir du bien-être à ces personnes fragilisées, j’ai décidé donc de créer l’association Kouler lo ker . Je m’intéresse davantage « aux oubliés »  de la rue qui sont dans une situation de grande précarité afin de leur redonner de l’espoir”.

Mais c’est quoi Kouler Lo Ker?

Kouler Lo Ker, créée en 2019, est une belle équipe de jeunes solidaires aux âmes charitables qui soulagent les souffrances des personnes dans le besoin. Le but exclusif étant d’apporter du bien-être en valorisant leur image que ce soit une coiffe, une barbe, une onglerie ou encore tout simplement un maquillage. Ils fournissent également des kits d’hygiène, des vêtements et proposent des repas et collations aux personnes en situation de grande précarité.

Avec cette association, nous agissons également dans les foyers, dans les rues des communes, lors des manifestations avec accord préalable des responsables des sites. Notre équipe est composée de jeunes qui aiment faire le bien et faire du bien. Nous apportons des petits moments de bonheur et d’humanité aux personnes de la rue “ ajoute Stéphane. 

Des soutiens bénéfiques 

Le premier soutien est celui des bénévoles et donateurs qui contribuent à la réussite de nos missions. Nous avons eu des subventions, notamment de la Délégation régionale académiques à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES), la Caisse de Retraite Complémentaire (CRC), de La Région. Nous avons également eu  le soutien de l’Institut d’administration des entreprises de La Réunion (IAE) , qui a fait de la promotion de Kouler Lo Ker  leur sujet d’examen. Ce qui a eu pour effet d’accroître considérablement la visibilité de l’association”

Nos parents nous ont inculqué le don de soi et le partage. Ce sont des valeurs qui nous tiennent à cœur et que nous voulons transmettre. Quand nous agissons, ces fragilisés de la vie sont très contents, se redécouvrent en se voyant dans la glace avec les larmes aux yeux. Très émus et parfois même gênés. Mais il n’y a pas de gêne quand on fait le bien autour de soi”.  Un jour, une personne m’a dit “Là mi ressemble un moun, rescap kan ma di bonjour domoun va répondre à mwin!”. C’est triste d’entendre cela” raconte Stéphane. 

Petit geste, grand bonheur

Isabelle, Vida, Booba, Nikky,  Loic, Colette et Sarah sont les bénévoles solidaires de Kouler Lo Ker. Ils vont faire des maraudes bénévoles sur toute l’île pour aller à la rencontre des personnes en grande précarité (souvent  sans domicile fixe ) pour leur proposer des prestations coiffure et leur prêter une oreille attentive . Avec le développement de l’association et le bouche à oreille, les actions se sont multipliées. Il leur arrive même de travailler en collaboration avec l’Abbé Pierre , le Secours Catholique, les CCAS sur des journées solidaires.

Kouler Lo Ker veut offrir plus

Nous  avons parfois été confrontés à des refus par pudeur. Ce constat a fait mûrir en nous le projet d’acquérir un camion aménagé en salon de coiffure ambulant. Les restrictions sanitaires ont limité nos champs d’action pendant presque un an et aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie depuis peu et nous espérons proposer nos prestations esthétiques rapidement aux plus démunis de l’île. De l’appréhension a fait place à des visites plus régulières de la part de nos visiteurs. Des rencontres qui sont devenues au fil des mois, très attendues et très appréciées » renchérit Stéphane. 

Depuis quelques mois, une campagne de sensibilisation “La tournée du kèr” est lancée dans toute l’île afin d’acheter un truck koul hair lo kar et faciliter les actions de l’association. Si vous avez vu les affiches, profitez-en pour flasher le kèr code. 

Vous pouvez aussi participer à la tournée en cliquant sur le lien suivant : https://www.koulerloker.com/index.php/

Kouler Lo Ker est  le genre d’initiative qui redonne foi en l’humanité. Sachons s’intéresser, aider, donner, regarder davantage un peu plus notre prochain plutôt que notre nombril…

Facebook : Kouler Lo Ker Intagram : Kouler Lo Ker Twitter : Kouler Lo Ker

Les enjeux environnementaux au cœur du nouveau roman d’anticipation de Colline Hoarau.

L’auteure réunionnaise néo-bretonne, Colline Hoarau, vient de sortir son 5 ème roman qui nous projette dans 20 ans, 2040 : coquelicots et bleuets. Un futur proche réaliste qui nous fait prendre conscience des enjeux environnementaux et sociétaux actuels.

Nous sommes en 2040, Mahavel a vingt ans. Elle vit avec son temps et jouit naturellement des progrès technologiques qui régissent son quotidien dans tous les domaines, santé, éducation, alimentation. 

Contemplative, sa vie solitaire dans sa longère bretonne semble heureuse et sereine, jusqu’au jour où elle fait la rencontre inopinée et bouleversante d’un jeune homme, Ferdinand, qui vit hors du système et de cette modernisation à outrance. Retour à une consommation limitée, troc, agriculture raisonnée, partage des services.  

Une prise de conscience pour Mahavel qui s’interroge en parallèle sur son histoire ancrée entre deux cultures : La Bretagne et l’île de La Réunion, un équilibre difficile à trouver qui l’entraîne dans une quête familiale aux nombreux rebondissements. Retour dans le passé, voyage à La Réunion au cœur de ses racines pour se révéler et trouver sa place dans ce monde.

Avec son écriture ciselée et poétique, Colline Hoarau détaille un futur plausible dans ce roman d’anticipation plein d’humanité. Un récit à la fois inquiétant et porteur d’espoir, avec toujours les thèmes qui lui sont chers : la double culture et les origines familiales. 

Mais qui est Colline Hoarau?

Née en 1966 à l’île de la Réunion, Colline Hoarau vit aujourd’hui en Bretagne et explore sa culture.  Enseignante en breton, elle a également à cœur d’éveiller les plus petits à travers des albums jeunesse, comme les plus grands avec ses romans.

A 17 ans, nouvelle bachelière, j’ai été contactée par la famille du zoo de Tregomeur (22) pour faire la saison. La fille était dans ma classe à La Réunion. J’ai découvert à cette époque la Bretagne. Avec mon compagnon, nous avons acheté une maison de vacances en 2007 à Saint-Gilles-Les-Bois, une toute petite commune. Nous avons décidé de changer de vie pour la Bretagne en 2012. J’ai commencé à prendre du temps pour mon écriture. Parallèlement, j’étais formatrice en bureautique – de formation informatique à l’origine. Je me suis mise au breton (six mois en immersion – 3 mois pour pouvoir enseigner en breton). Licence de breton et langues celtiques en poche, j’ai enseigné ensuite en maternelle et primaire, pour le réseau Diwan et bilingue”

Son  premier roman est sorti en 2014, L’Adieu à Lila, consacré à La Réunion. Puis un autre suivit en 2015, Notre vie à trois, un ouvrage émouvant sur la maladie de Parkinson.  Depuis, 2 autres romans, Sois sage, Reine-May, où se mêlent une intrigue, un secret, et les deux pays de son cœur, La Réunion et La Bretagne et Peut-on tout pardonner ?, un second tome de l’histoire de Reine-May.   2 livres pour enfants sortiront dans la foulée avec la collaboration de photographes, David Lair, pour Histoires d’enfants et Yvon Kervinio pour Portraits de Bretagne. “J’ai toujours beaucoup lu et ma matière préférée était le français pendant toute ma scolarité. J’adore écrire déjà enfant. Lorsque j’étais chef de cabinet à la mairie d’Asnières, j’écrivais des notes, des discours.  Pendant les longues soirées de conseils municipaux, j’ai commencé à écrire des histoires “ conclut–elle en souriant.

Varaine’Ben, le chanteur afro pop love qui fait de l’amour sa musique

Il a l’élégance de sa musique : sentimentale  et romantique. Un physique de mannequin, la peau mate, des yeux brillants de sensualité, Varaine’Ben est un jeune homme qui plaît beaucoup à la jeunesse réunionnaise, auprès de qui il rencontre un grand succès pour ses chansons « love ».  Portrait d’un jeune artiste  sur la route du succès.  

Ses débuts

A 21 ans, Varaine’Ben , originaire du Sud de l’île,  n’est pas à son premier coup d’essai. Il baigne depuis son enfance dans la musique. 

J’ai toujours été intéressé par la musique depuis mon plus jeune âge avec notamment mon  tonton  Arsène Marimao qui chante dans le milieu religieux et qui a participé à Run Star. Mais c’est vraiment au collège que j’ai pu développer cette passion avec un groupe d’amis.  On se retrouvait le mercredi ou le samedi après-midi après les cours pour écrire des mélodies  et faire du beat box. Et c’est durant ces sessions d’improvisation que j’ai trouvé mon nom  d’artiste. J’ai ensuite mis en ligne des chansons sur YouTube et beaucoup de gens m’ont  sollicité sur les réseaux par rapport aux vidéos que je postais comme les freestyles ou des covers. J’ai ensuite professionnalisé mes projets comme “Envouté” sortie en 2017 avec plus d’un million de vues, suivie du titre “Déhanché”  puis “Impossible”. Grâce à cela j’ai pu rencontrer pas mal de gens et faire des scènes comme  Expobat. Je chantais dès le départ des chansons love” 

Diplômé d’un Bac Pro commerce section européenne en 2019, il part pour l’Irlande pour compléter sa formation  mais surtout  perfectionner son anglais.  Une langue qui l’aide à créer son style  musical orienté Afro pop et Love. 

Tu es jeune et tu chantes particulièrement des chansons d’amours, pourquoi? 

J’ai choisi ce style musical car il parle à tout public. Je voulais que tout le monde puisse se  retrouver à travers les musiques d’un jeune homme en recherche de son identité aux  personnes plus âgées qui veulent se rappeler de leurs belles années d’amour. Aujourd’hui, les jeunes ne savent plus aimer comme leurs anciens. Ils vont de relation en relation et  ne pensent qu’à s’amuser. Même si je fais partie de cette génération, je reste un grand romantique à la recherche de l’étincelle. Je désire être un artiste complet  afin d’amener notre culture le plus loin possible sur la scène musicale et donner de la visibilité  à nos valeurs

 La chanson qui te tient à cœur? 

Celle que je clippe en ce moment et qui doit arriver dans les prochaines semaines. Avec un couplet en kréol qui donne une saveur particulière à la chanson. Ce titre intitulé “Face  à toi” sera le premier extrait de l’EP qui sort bientôt  produit par JamSix  Studio. C’est une chanson d’amour qui explique que si une personne t’aime vraiment, elle ne t’abandonne jamais, qu’importe à quel point la situation est difficile.

Raconte-moi ta première scène ? 

Je me rappellerais toujours de ma première scène à Expobat en 2017. C’était une belle expérience d’avoir l’opportunité de chanter devant un aussi grand public. Je me suis senti privilégié et je me suis donné à fond pour transmettre mon love.  Le public m’a suivi dès le début et c’était formidable de pouvoir compter sur leur soutien  durant cette première scène. Et cela m’a vraiment motivé à continuer à développer mon répertoire musical afin de leur proposer de la qualité. 

Quelles sont tes inspirations ? 

L’inspiration me vient principalement lorsque je suis en studio. Avec l’atmosphère spécifique, à l’écoute des notes de piano, des accords de guitare, la batterie, c’est tout un univers  créatif qui me permet ensuite de trouver les mots et le rythme pour faire passer mon ressenti dans les chansons. Principalement auteur et interprète, la composition de la musique,  je la laisse entre les mains des talents du studio JamSix

As-tu eu des difficultés pour te lancer? Et maintenant? 

Oui ! Ici comme vous pouvez le savoir, c’est très difficile de se professionnaliser. Il faut avoir  un capital financier pour investir afin de développer des projets de qualité. Nous ne sommes  pas guidés pour l’aspect financier et les subventions sont très difficiles à avoir. Je suis conscient d’être jeune  et que je ne pourrais pas vivre de ma musique mais j’ai espoir un jour. Le nombre de vues sur  Youtube ne sont pas forcément significatives en termes de revenus. Et depuis la crise  de la Covid-19, ça devient très compliqué pour les artistes avec l’impossibilité de faire des  scènes, nous sommes nombreux à n’avoir reçu aucune aide malgré les annonces politiques.  Fort heureusement, et je parle en général, on arrive à trouver des solutions avec les studios et à se débrouiller avec nos propres moyens

Varaine’Ben prépare actuellement son EP composé de 5 titres dont la chanson phare est “Face à toi”.  Il se développe également sur des styles plus dansants avec une petite surprise qui  sera un genre propre à lui-même, genre “ signature”. Il espère  retrouver son public rapidement lors d’une belle scène.

Je dois avouer que passer aussi longtemps sans voir le public est  difficile surtout que j’ai hâte de leur présenter mon nouveau projet” conclut-il en souriant. 

Pour ton plaisir, “Pour toi”, le nouveau single de Varaine’Ben.

 

Mathias, 31 ans, cavalier d’entraînement : « Mon métier est ma passion ».

En raison de ses impératifs physiques très contraignants, Mathias Turby a dû abandonner l’espoir d’être jockey de grandes courses d’exception. Aujourd’hui, il est Lad-jockey, l’accompagnateur privilégié des chevaux de course. Employé dans une écurie à Mont de Marsan dans le sud de la France, il consacre ses journées à sa passion : les chevaux.

Son parcours

Avant d’être un lad-jockey à plein temps, Mathias a été lui-même jockey à ses débuts. Pour réaliser son rêve d’enfant, il  a quitté La Réunion à 16 ans afin de passer son CAP Lad jockey et devenir jockey. 1m67, 53 kg, sportif, Mathias a tout pour devenir jockey de haut niveau. 

A 10 ans, mon grand frère, un passionné de chevaux également,  m’emmenait avec lui dans l’écurie où il travaillait, afin de m’apprendre ce que c’était le débourrage d’un cheval.  J’avais un peu peur au début mais au fur et à mesure des moments passés auprès des chevaux, je me suis habitué. J’ai découvert le cheval d’abord comme un loisir, puis petit à petit, je voulais en faire mon métier et pouvoir travailler dans une écurie de course. Mon frère Judex et ma famille m’ont encouragé à poursuivre dans cette voie ”.

Son métier

Mathias effectue des stages dans plusieurs écuries dont celle de Laval en tant qu’apprenti puis à Beaupréau où il est jockey et cavalier d’entraînement. 

A cause d’un problème de poids,  j’ai dû écarter l’espoir de devenir  jockey de haut niveau (les ti plats créoles lété trop bons).  Je suis aujourd’hui  cavalier d’entraînement dans l’écurie Mont de Marsan. L’essentiel pour moi c’est de monter à cheval, prendre soin d’eux du matin jusqu’au soir, les nourrir, les panser et pouvoir les amener jusqu’au départ de la course équestre ”.

Comment se passe un entraînement?

“ Je prépare mon cheval, je le scelle, j’attache la jugulaire et je le monte. Dans un premier temps,  le cheval doit aller au pas et cela pendant 1 km à peu près. Puis,  il doit aller au trot sur 1500m environ  et enfin au galop de chasse canter (galop de chasse), je raccourcis les étrivières pour faire le canteres  c’est-à-dire  du galop à 35 ou 40km/h “

Ce qu’il aime

Le contact avec les chevaux, la sensation, l’adrénaline. Chaque jour est différent et je reste toujours émerveillé devant eux. Les voir grandir et devenir des chevaux de course.

Ce qu’il n’aime pas

Le mauvais temps ou la période hivernale. Les cavaliers qui n’ont pas suffisamment de patience et « maltraitent » les chevaux .

Ses conseils

Il faut être fort mentalement car le mal du pays est une épreuve difficile à gérer. Il faut également s’assurer d’aimer réellement ce métier avant de se lancer car c’est très physique avec des contraintes d’horaires. C’est un métier qui demande une très bonne santé et une bonne condition physique. On a très peu de temps libre. Le soutien familial joue un grand rôle surtout quand on a une petite baisse de moral par exemple.

Une anecdote 

“ En 2009 à Beaupreau, ma mère est venue me voir pour la première fois lors d’une course et je l’avais gagnée. Ce fût une de mes plus belles victoires car j’ai vu la fierté dans les yeux de ma mère et il n’y a rien de plus merveilleux pour moi.

La Saint-Valentin : Quelle est votre chanson d’amour préférée?

Saint-Valentin, j’écris ton nom, je chante ton nom. Depuis que Cupidon tire ses flèches à la gratte, les chansons d’amour fleurissent dans tous les champs.  Amour, Amour où es-tu? Dans quelle chanson me retrouves-tu?  A La Réunion, quelle est votre chanson d’amour préférée?

Dans la vie de tous les jours, l’amour a une part importante chez chacun et  a toujours été un vecteur de création musicale. La musique c’est le prolongement des sentiments. Qui ne se balade jamais sans ses écouteurs ou sa playlist précise en poche?  Tous n’écoutent pas le même style ou la même ambiance de musique. Chacun garde secrètement ou non, sa chanson d’amour préférée dans son cœur. C’est comme une carte d’identité sentimentale.

« Love me tender », “Je vais t’aimer”, “Je te promets », “Pas toi”, “Ma préférence à moi »,  » L’encre de tes yeux”, “Right here waiting”, “Amoureuse”, ces chansons d’amour sont la première étape pour se dévoiler. Chaque individu se traduit par la musique qu’il écoute, par les sentiments qu’elle lui procure. Le premier rendez-vous et les suivants auraient d’ailleurs plus d’impact avec des écouteurs et une longue promenade dans la nature que dans un restaurant blindé.

Elvis a été rocker, chanteur de blues, de gospel, de chansonnettes européennes qu’il reprenait à merveille, de bossa nova, de jazz. Depuis que je le connais, son « Love me tender » a toujours été ma préférée. « Love me tender, love me sweet, Never let me go, You have made my life complete, And I love you so… ». C’est la seule chanson entièrement composée par le King. Elle est simple dans ses paroles et sa mélodie, mais chaque mot, chaque note frappent juste. Il l’avait composée pour son tout premier film, « Le cavalier du crépuscule », un western qui n’est pas vraiment resté dans les mémoires et tient essentiellement aux cinq chansons qu’il y interprète. Aujourd’hui encore, cette chanson est considérée par les magazines comme une des plus belles chansons d’amour de tous les temps. Eh ! c’est Elvis” explique Jules, la soixantaine, un grand amoureux des mots d’amour. 

Adrien, 30 ans, garde les paroles “Je vais t’aimer” de Michel Sardou dans un petit coin de son cœur car pour lui cette chanson a de  puissantes déclarations d’amour et qu’au-delà des paroles elle est juste magique. 

Cela peut peut-être paraître cliché, mais les chansons d’amour racontant un amour impossible sont souvent celles qui touchent le plus. 

Si tout comme Caroline 50 ans, vous avez cette petite mélancolie dans le cœur, alors vous devez être également attirés par ce type de chansons.  La sienne est « Amoureuse » de Véronique Sanson parce que « j’ai laissé tomber mon orgueil et ouvert mon cœur. Une rencontre et tout bascule avec légèreté et passion. Cette mélodie me fait comprendre qu’au final je ne devrais pas cacher ma sensibilité, au contraire l’accepter et me laisser emporter dans les tourbillons de l’amour même si c’est interdit. Je voudrais toujours “sentir la fièvre qui me mord sans l’ombre d’un remords » parce que « quand il me serre tout contre lui, je sens que j’entre dans sa vie”. 

Nombreux couples ont une chanson fétiche. Celle qui leur rappelle un moment spécial dans leur vie, leur rencontre, leur premier baiser, ou encore celle qui correspond au moment du mariage. Les effets de ces chansons partagées sont puissants et résistent aux effets du temps. En un sens, toutes les chansons d’amour sont capables de devenir notre chanson d’amour préférée. 

Alors, quelle est la vôtre?