KONIX en featuring avec le rappeur Saint-Josephois EL BANDIDO, vient de sortir une chanson qui fait déjà parler toute La Réunion aux paroles bien explicites. Les deux compères, égales à leurs images, sont des personnages incomparables. A travers ce titre, ils dénoncent l’hypocrisie et la malveillance de certaines personnes sur une musique moderne aux sonorités drill rap rap latino. Les années passent mais les comportements ne changent guère : les ladilafés et la malokilité restent un fléau qu’il faut absolument éradiquer !
La Sépia sort enfin son premier album ”Tapimandyan composé de 8 titres. Des chansons intimistes en créole aux textes doux ou abrasifs mais surtout poétiques. Depuis 2017, ce groupe s’est attaché à définir sa couleur musicale. A travers cet album prometteur, Cécile Fontaine, auteure et interprète, entourée de ses musiciens, nous dévoile ses mélodies évidentes et sensibles.
L’album « Tapimandyan » de La Sépia est né le 27 novembre 2022 et il a été célébré comme il se doit, dans l’émotion d’un concert vivant cousu main, en partenariat avec La Ville de Saint-André et des assos de couture, à la Maison Valliamée.
Historique du groupe
Le groupe de musique a commencé son travail en 2017 en constituant La Sépia. D’abord en se produisant de manière informelle dans un cercle amical dans la cave d’une maison à Sainte-Marie. Puis, en faisant des apparitions à l’extérieur dans deux lieux «intermédiaires» de l’Est : un kabar associatif à Bras Pétard, une scène ouverte au Bisik à Saint-Benoît et un concert pour l’association Yourte La Vanille à Bras-Panon.
Encouragé par les retours du public, le groupe obtient une première date à la médiathèque François Mitterrand de Saint-Denis en février 2020. Dès lors, La Sépia choisit de bénéficier des compétences de la compagnie Rouge Bakoly qui offre la possibilité au groupe de se professionnaliser, de rechercher des lieux de diffusion et des aides financières.
Le groupe adhère au PRMA (Pôle Régional des Musiques Actuelles) et obtient des dates dans le cadre du dispositif Tégé (Tournée Générale). La crise sanitaire vient interrompre cet élan et annuler trois dates. Un des concerts annulé en mai a pu être reporté au Bisik le 20 novembre 2020. Ce concert a confirmé la maturité du groupe et la réceptivité du public. Les mois suivants, les mesures liées à la crise sanitaire permettent au groupe de jouer seulement 3 fois en public: au Vavang’art à l’Entre-Deux en Tégé, à Château Morange dans le cadre d’une restitution de résidence d’écriture avec la Ville de Saint-Denis et dans le hall du CRR de Saint-Benoit dans le cadre de la Semaine Créole de la Région Réunion.
Grâce à l’appui de l’association Rouge Bakoly, une série de concerts est planifiée fin 2021, début 2022 dans le cadre d’un projet de « Diffusion et Territoires » qui réunit différents partenaires institutionnels.
En parallèle, la collaboration avec Serge Parbatia, technicien son, renommé pour la qualité de ses enregistrements et de ses mixages, a donné l’occasion et l’envie au groupe d’enregistrer ses compositions.
Des compositions intimistes en créole réunionnais. Des textes doux ou abrasifs, toujours poétiques. Des mélodies évidentes, un brin décalées. Une interprétation sensible.
Depuis 2017, La Sépia s’est attachée à définir sa couleur musicale en travaillant d’abord son répertoire de reprises : Bibi, Elizabeth Cotten, Judy Henske, Harry Belafonte, Bettye Lavette, Alain Peters, Michou…
Sur cette trame Tapimandyan -assemblage d’une multitude de petites pièces colorées d’origines variées- La Sépia applique ses compositions intimistes en créole réunionnais et les enregistre sur son premier album.
Premier Album : 8 compositions
Romans Simonehonore la vie et la mort, c’est une chanson où l’identité n’est qu’une somme de sensations plurielles et éphémères.
Oklerdelalineest une berceuse, une réappropriation de la comptine française fredonnée dans l’enfance, pour une petite fille créole, qui fait silence en elle.
In perl la rozéest une chanson qui titube à la recherche d’amour au fond d’un verre d’alcool.
Bal Kafyak, est une invitation à danser kafyak kafyak, kolé séré, peut-être pour trouver l’amour ou le silence dans lequel s’engouffrer.
Dann simetyèr, c’est là qu’est la tombe de notre amour dirait le poète. Faisons le deuil, guérissons nos cœurs et vivons d’autres aventures.
Tourdisman, raconte les moments de grande solitude où l’horizon chavire et les perspectives s’embrument.
Souvnans Renée est une ode à la patience : Gro pwason i bek su’l tar, dit le proverbe. Il n’est pas rare de trouver l’amour tardivement : parole de mémé !
Garden on Mars (Moin lé sir na poin in pyé mang si planet Mars), est un hymne écologico-tropical interplanétaire
En 2022 Tapimandyan sera gravé sur un vinyle, santé aux vieux tourne-disques et aux nouvelles platines. Il est aussi disponible aussi en téléchargement !
La Sépia sera à partir de fin janvier en résidence à Sainte-Rose, à Ravine Glissante et un concert est également prévu fin mars.
Le groupe espère de tout cœur que les restrictions n’auront pas d’impact sur cette action de lancement du concert Tapimandyan en live.
Ses chansons ont bercé nombre de Réunionnais et beaucoup font même partie du patrimoine culturel de l’île. Retrouvez Thierry Gauliris de Baster à l’occasion de la fête de la Musique cette année sur deux mélodies qui ont marqué La Réunion.
Il a l’élégance de sa musique : sentimentale et romantique. Un physique de mannequin, la peau mate, des yeux brillants de sensualité, Varaine’Ben est un jeune homme qui plaît beaucoup à la jeunesse réunionnaise, auprès de qui il rencontre un grand succès pour ses chansons « love ». Portrait d’un jeune artiste sur la route du succès.
Ses débuts
A 21 ans, Varaine’Ben , originaire du Sud de l’île, n’est pas à son premier coup d’essai. Il baigne depuis son enfance dans la musique.
“ J’ai toujours été intéressé par la musique depuis mon plus jeune âge avec notamment mon tonton Arsène Marimao qui chante dans le milieu religieux et qui a participéà Run Star. Mais c’est vraiment au collège que j’ai pu développer cette passion avec un groupe d’amis. On se retrouvait le mercredi ou le samedi après-midi après les cours pour écrire des mélodies et faire du beat box. Et c’est durant ces sessions d’improvisation que j’ai trouvé mon nom d’artiste. J’ai ensuite mis en ligne des chansons sur YouTube et beaucoup de gens m’ont sollicité sur les réseaux par rapport aux vidéos que je postais comme les freestyles ou des covers. J’ai ensuite professionnalisé mes projets comme “Envouté” sortie en 2017 avec plus d’un million de vues, suivie du titre “Déhanché” puis “Impossible”. Grâce à cela j’ai pu rencontrer pas mal de gens et faire des scènes comme Expobat. Je chantais dès le départ des chansons love”
Diplômé d’un Bac Pro commerce section européenne en 2019, il part pour l’Irlande pour compléter sa formation mais surtout perfectionner son anglais. Une langue qui l’aide à créer son style musical orienté Afro pop et Love.
Tu es jeune et tu chantes particulièrement des chansons d’amours, pourquoi?
J’ai choisi ce style musical car il parle à tout public. Je voulais que tout le monde puisse se retrouver à travers les musiques d’un jeune homme en recherche de son identité aux personnes plus âgées qui veulent se rappeler de leurs belles années d’amour. Aujourd’hui, les jeunes ne savent plus aimer comme leurs anciens. Ils vont de relation en relation et ne pensent qu’à s’amuser. Même si je fais partie de cette génération, je reste un grand romantique à la recherche de l’étincelle. Je désire être un artiste complet afin d’amener notre culture le plus loin possible sur la scène musicale et donner de la visibilité à nos valeurs.
La chanson qui te tient à cœur?
Celle que je clippe en ce moment et qui doit arriver dans les prochaines semaines. Avec un couplet en kréol qui donne une saveur particulière à la chanson. Ce titre intitulé “Face à toi” sera le premier extrait de l’EP qui sort bientôt produit par JamSix Studio. C’est une chanson d’amour qui explique que si une personne t’aime vraiment, elle ne t’abandonne jamais, qu’importe à quel point la situation est difficile.
Raconte-moi ta première scène ?
Je me rappellerais toujours de ma première scène à Expobat en 2017. C’était une belle expérience d’avoir l’opportunité de chanter devant un aussi grand public. Je me suis senti privilégié et je me suis donné à fond pour transmettre mon love. Le public m’a suivi dès le début et c’était formidable de pouvoir compter sur leur soutien durant cette première scène. Et cela m’a vraiment motivé à continuer à développer mon répertoire musical afin de leur proposer de la qualité.
Quelles sont tes inspirations ?
L’inspiration me vient principalement lorsque je suis en studio. Avec l’atmosphère spécifique, à l’écoute des notes de piano, des accords de guitare, la batterie, c’est tout un univers créatif qui me permet ensuite de trouver les mots et le rythme pour faire passer mon ressenti dans les chansons. Principalement auteur et interprète, la composition de la musique, je la laisse entre les mains des talents du studio JamSix.
As-tu eu des difficultés pour te lancer? Et maintenant?
Oui ! Ici comme vous pouvez le savoir, c’est très difficile de se professionnaliser. Il faut avoir un capital financier pour investir afin de développer des projets de qualité. Nous ne sommes pas guidés pour l’aspect financier et les subventions sont très difficiles à avoir. Je suis conscient d’être jeune et que je ne pourrais pas vivre de ma musique mais j’ai espoir un jour. Le nombre de vues sur Youtube ne sont pas forcément significatives en termes de revenus. Et depuis la crise de la Covid-19, ça devient très compliqué pour les artistes avec l’impossibilité de faire des scènes, nous sommes nombreux à n’avoir reçu aucune aide malgré les annonces politiques. Fort heureusement, et je parle en général, on arrive à trouver des solutions avec les studios et à se débrouiller avec nos propres moyens.
Varaine’Ben prépare actuellement son EP composé de 5 titres dont la chanson phare est “Face à toi”. Il se développe également sur des styles plus dansants avec une petite surprise qui sera un genre propre à lui-même, genre “ signature”. Il espère retrouver son public rapidement lors d’une belle scène.
“Je dois avouer que passer aussi longtemps sans voir le public est difficile surtout que j’ai hâte de leur présenter mon nouveau projet” conclut-il en souriant.
Pour ton plaisir, “Pour toi”, le nouveau single de Varaine’Ben.
Il a fallu une peine d’amour et un coeur brisé en plein confinement pour que l’artiste l’Oiseau Noir, Benoit Queroix de son vrai nom, se révèle au public. De cette déception brutale est née “Je ne t’aime plus mon amour ». Rencontre avec un slameur qui joue avec les mots et les sons pour créer sa propre poésie.
Originaire de la banlieue parisienne, Benoit Queroix vit à la Réunion depuis 9 ans . Après avoir fait des études d’arts et communication, il a changé de cap à 22 ans pour des études en alternance dans le commerce.
“J’ai travaillé de nombreuses années dans l’immobilier comme stagiaire puis conseiller manager et patron associé. J’ai toujours réalisé des projets de photographie depuis tout jeune à travers mes nombreux voyages, dans la rue et avec des associations. J’aime définitivement les gens”.
Comment es-tu devenu slameur?
Tout allait bien pour moi, jusqu’à ce fameux jour où j’ai subi la plus grande déception amoureuse de ma vie.
“En mars 2020 et pendant le confinement, j’ai écrit une chanson à celle qui a partagé une partie de ma vie. Je voulais la lui transmettre chantée par une vraie chanteuse mais j’ai décidé de slamer cette chanson puis de la publier sur les réseaux sociaux. Je lui ai envoyé également mais aucune réponse de sa part”.
Le lendemain, il écrit un autre texte sur la mort de son père, slamé en facecam avec un air de piano relayé par des milliers de personnes sur les réseaux.
“ J’ai reçu de nombreux messages d’encouragement me disant que mon écriture était belle tout comme ma voix. Avant cela, je n’avais jamais écris le moindre texte ni même chanté ou slamé. Voilà comment je suis devenu chanteur ou slameur peu importe. C’est devenu très vite une passion pour l’écriture”.
Benoît se considère comme un chanteur dans un style plutôt « spoken word » (qui se concentre essentiellement sur les mots eux-mêmes, la dynamique et le ton de la voix, les gestes, les expressions) car le slam a d’autres codes. Le slam, de « claquer » en anglais, est un art d’expression qui vient de la rue qui vise à « claquer » un texte sans accessoires, sans musique mais simplement avec son énergie, son corps.
“Je ne veux pas me mettre d’étiquettes. Je fais de la musique et de la chanson française. Mes influences sont les grands paroliers français comme Jacques Brel, Aznavour, Léo Ferré, Gainsbourg mais aussi Fauve, Scylla, Grand Corps Malade, Oxmo Puccino, et bien entendu le hiphop. J’aime la musique en général et également la musique pei surtout le maloya”.
Quel a été le déclic, pourquoi l’oiseau noir?
“Le déclic est simple. J’ai constaté que mes textes faisaient du bien grâce aux messages reçus. De nombreuses personnes se sont retrouvées dans mes « maux » et mes textes notamment le texte sur mon père ou je déclame de se réconcilier avec les gens que l’on aime avant qu’il ne soit trop tard. Et lorsque tu reçois des messages disant « merci, grâce à votre texte j’ai recontacté telle personne.. », tout prend du sens”.
En un peu plus d’un an, il écrit plus de 200 chansons. Son écriture est intuitive et se perfectionne jour après jour. Il va maintenant à l’essentiel de ses émotions avec des mots simples. Il écrit ce qu’il ressent sur l’amour, le deuil, son enfance, le rêve, la solitude et les souffrances. Il rencontre rapidement par hasard des musiciens comme Lucie Hoareau au piano qui compose la plupart de ses chansons.
“Les planètes se sont alignées pendant le confinement” dit-il en souriant.
“« Chogan » est un oiseau noir dans la culture amérindienne et il n’annonce pas forcement de mauvaises nouvelles, bien au contraire. Pourquoi l’oiseau noir ? J’aime voler dans les airs avec mon parapente car j’aime la nature et la liberté. Le noir est une belle couleur profonde. Je me suis réinventé dans une souffrance certaine et c’était vital. L’oiseau noir est un messager. Il s’est extrait de mon corps pour écrire mes émotions, mes noirceurs et mon coeur. Je n’ai absolument aucune idée de la couleur de mon prochain texte car il sera le reflet d’une émotion, d’un sentiment fort”.
Quelle a été ta première scène, ton ressenti face au public?
“ Quelques mois après mon premier texte, j’ai eu la chance de jouer à La Cerise à Saint-Paul devant une cinquantaine de personnes et j’ai véritablement compris que j’étais fait pour ça et que la musique me procurait un certain bien-être”.
“Face au public, je suis à l’aise, j’arrive à dépasser ma peur très rapidement. Mon premier public a apprécié, j’ai reçu de nombreux encouragements, des pleurs et des oreilles attentives. Cela dit, je fais avant tout de la musique pour moi à la base. J’aime ma musique. Et ensuite pour la partager bien entendu. Je veux garder de l’authenticité et une musique du cœur des tripes”.
As-tu des projets pour 2021 ?
“ En janvier 2021, j’ai eu la chance de rencontrer Jérôme Galabert de SAKIFO TALENT qui m’a proposé un contrat d’édition et de production. C’est avec un immense honneur que j’ai signé avec SAKIFO TALENT pour développer ma nouvelle carrière. Mon projet immédiat est de sortir un EP 6 titres pour octobre 2021, date à laquelle nous allons jouer sur les premières scènes de l’île et rencontrer le public”.
Benoît Queroix continue de travailler dur chaque jour pour apprendre la musique, écrire, construire ses projets musicaux. Il rêve d’une grande tournée régionale et nationale et jouer dans les plus belles salles.
Actuellement, il mène des ateliers d’écriture avec les enfants dans les écoles, collèges et lycées.
“La relation avec les marmailles est très importante. C’est ma responsabilité en tant qu’artiste et surtout un immense plaisir de les accompagner. Mon projet est d’être heureux, de donner du sens à ma musique et de devenir un grand artiste pour me réaliser. Je vais travailler dur pour réaliser ce rêve qui a commencé en avril 2020”.
A 38 ans, Benoît Queroix auteur, compositeur et interprète a trouvé sa voie et nous fait vivre chacun de ses textes. On souhaite à l’Oiseau Noir de s’envoler haut pour trouver la lumière de la scène et vivre “sa plus belle histoire d’amour”.
Il est jeune, talentueux et engagé. Loïc Bouvon fait partie de cette génération de chanteurs réunionnais qui se battent pour faire valoir leur langue maternelle à travers leurs chansons. Auteur-compositeur et interprète, il évolue dans plusieurs styles de musique mais affectionne plus particulièrement les chansons d’amour. Portrait d’un artiste prêt à se faire un nom dans la chanson.
Jeune Portois de 31 ans, Loïc Bouvon baigne dans la musique depuis son enfance : « ma mère avait cette passion pour le chant et la danse folklorique. J’ai donc été moi-même attiré par le chant. Je me suis beaucoup intéressé au rap, j’écoutais des artistes comme Psy4 de la Rime, NTM, Sniper, Sinik, Diam’s, Kery James, etc. Puis, je me suis intéressé à d’autres styles de musique par l’intermédiaire d’artistes tels que Blacko, Corneille, Singuila, Féfé, Admiral T etc. Dès mes 15 ans, j’ai écrit mes premiers textes de rap puis de dancehall ».
A 19 ans, Loïc quitte la Réunion pour se consacrer à ses études et au sport (VTT Cross-Country). Il n’oublie pas la musique, il a toujours des airs dans la tête. De retour sur son île en 2019, il décide de vivre son rêve en créant son groupe (Loïc Bouvon et ses musiciens) composé d’un bassiste, d’un percussionniste et d’un guitariste : « mes premiers textes en créole, je les ai écrits en métropole alors que j’étais étudiant. Dès mon retour à La Réunion, mon style musical a évolué et j’ai choisi de mettre en valeur ma langue maternelle à travers des textes autour de l’amour. Mes influences actuelles sont Burna Boy, Davy Sicard, Dadju, Tayc, Danyel Waro ».
Loïc Bouvon est professeur de Technologie mais rêve de vivre de sa passion. Seulement, il ne s’attendait pas aux difficultés financières pour mettre en lumière sa musique. Il y croit avec persévérance et travail : « J’y arriverai et j’y crois. Il faut bien faire des sacrifices pour donner vie à nos rêves »?
Son premier « Kouler l’amour » écrit en collaboration avec l’artiste Wizdom l’a fait connaître du public réunionnais. Il commence à se produire sur scène en interprétant ses propres compositions : Wayo, Bye‐bye, Révey amwin, Refé ton vi, Espwar, Gillot, Séliba : « mes textes parlent principalement des relations amoureuses. J’écris surtout par rapport à ma propre vie et celle de mes proches ».
Il a beaucoup d’amour à donner Loïc, et beaucoup à prendre : « l’amour m’inspire même quand il bat de l’aile et qu’il crie à l’injustice et au désespoir. L’année 2020 a été dure musicalement car elle a ralenti mes projets. Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de faire beaucoup de scènes afin de promouvoir mon titre « Kouler l’amour« , ce qui m’a beaucoup frustré. Pour 2021, j’aimerais sortir d’autres titres et me produire davantage avec mes musiciens. J’ai hâte de faire découvrir aux Réunionnais ma nouvelle préparation qui me tient particulièrement à cœur mais je ne peux rien dire pour l’instant » .
« Une chose est sûre, c’est que la musique fera toujours partie intégrante de ma vie. Si j’ai un conseil à donner à ceux qui veulent réussir, c’est tout d’abord d’être passionné, d’avoir confiance en soi, être sincère, être en phase avec soi‐même et de ne laisser personne réduire ses motivations. Il faut aussi être accompagné car la musique est un travail d’équipe et c’est très difficile d’avancer seul. Restons humbles car lo kaf y dor pas ».
En attendant son nouveau titre pour 2021, découvrons ou redécouvrons « Koulèr l’amour » disponible sur YOUTUBE et sur les plateformes de téléchargement.