Saméry Técher, 22 ans : L’engagement citoyen au cœur de son parcours de vie.

Malgré sa timidité, Saméry Técher est un jeune leader citoyen de 22 ans. Diplômé de la faculté de Droit et Science politique de Montpellier, il est également Président de La Jeune Chambre Economique. Il poursuit ses  engagements associatifs et veut réconcilier sa génération avec la politique et l’engagement citoyen. Rencontrez Saméry Técher à travers ses forces, ses perspectives pour le futur et ses valeurs.

Qui es-tu Saméry Técher ? 

“Je suis un jeune Réunionnais engagé, attaché depuis mon plus jeune âge à la conviction suivante : “L’avenir appartient à ceux qui s’engagent”  » !

Mon parcours d’engagement a commencé en milieu scolaire, lors des élections de délégué de classe, de représentant des élèves au Conseil d’administration du Collège/Lycée, au Conseil Académique de la Vie Lycéenne. Ces différentes élections m’ont permis grâce à la confiance de mes pairs de représenter et être fort de propositions pour l’ensemble des élèves de l’établissement. L’expérience la plus marquante à l’époque du collège, a été d’être élu à la  Présidence du Conseil Départemental des Jeunes en 2013. L’ensemble des collégiens de l’île ont exprimé leurs suffrages en faveur de ma candidature et de mes propositions d’actionsAprès le lycée, en 2019,  J’ai poursuivi mon engagement au sein d’une association durant mes études universitaires. J’ai eu ainsi l’honneur de présider l’association Rotaract Club de Montpellier, un club service pour mener des actions humanitaires et sociales en faveur des plus démunisÀ 19 ans, être président d’une association a été un véritable challenge en termes de développement de compétences et de leadership. Après une année à la présidence de cette association, je m’engage et devient membre à la Jeune Chambre Économique (JCE) toujours à Montpellier. La JCE est un mouvement de jeunes leaders citoyens (18 à 40 ans) qui a pour but d’offrir des opportunités de développement et créer des changements positifs.

Lors de son retour à La Réunion en 2021, c’est tout naturellement que Saméry Técher s’engage à la JCE Saint-Denis de La Réunion et en prend la présidence en janvier dernier

Quel a été le déclic de tes engagements ? et Pourquoi ?

Le déclic de mes différents engagements a été pour moi, la confiance réciproque. C’est la confiance qui me permet d’avancer, de faire avancer une équipe vers la réussite. Ce sentiment de confiance renforce chaque jour ma ténacité, ma détermination d’agir avec et pour les autresLa prise de responsabilité n’est pas évidente lorsqu’on est jeune. Faire confiance à un autre élève pour représenter la classe ; l’établissement, faire confiance à un jeune pour devenir le président d’une association : c’est cette confiance qui me motive pour agir avec force et détermination. Mes actions sont fondées sur la confiance des autres, la confiance que les autres décident de m’accorder pour agir et les représenter dans les différentes instances et lors des événements. Cette confiance se traduit par l’élection, par la démocratie. Se faire élire par les autres, c’est une grande responsabilité. 

Comment participes-tu à la vie politique?

En ma qualité de Président de la Jeune Chambre Économique, il m’appartient de travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs de l’île : les membres du mouvement JCE, les observateurs, les élus, les partenaires institutionnels et privés. Ma démarche est apartisane avec des valeurs car j’agis avec et pour les autres. Les actions sociales, économiques, environnementales impliquent de travailler avec tous, pour faire avancer les choses. Je rencontre de nombreuses personnes, des élus, des ministres, des cabinets ministériels et des jeunes pour faire gagner La Réunion. C’est finalement à mon échelle : créer des changements positifs pour mon île. Le bénévolat me permet d’enrichir mes connaissances sur le fonctionnement institutionnel et associatif, afin d’être force de propositions pour l’avenir de la Réunion. Il s’agit donc de travailler, de réfléchir et de proposer des solutions, avec la contribution de tous pour impacter positivement le territoire

Il est par ailleurs vrai que mes engagements laissent parfois cette image auprès du public que : « Saméry, un jour sera haut-fonctionnaire ou un futur élu de la République » ce qui est assez flatteur dit-il en souriant. Je n’exclus pas pour les années à venir de m’engager politiquement pour mon île, car ce qui fait ma force c’est encore une fois la confiance des uns et des autres à mon égard.

C’est la politique au sens noble du terme qui m’intéresse : SERVIR LA CITÉ, pour construire l’avenir de notre île. Demain se prépare aujourd’hui ! renchérit-il. 

Pourquoi les jeunes ont dû mal à s’engager politiquement ? 

Il me semble que les jeunes ressentent une certaine défiance face à la vie politique locale et nationale. Toujours cette histoire de confiance qui aurait été rompue avec la politique. Depuis plusieurs décennies, l’abstention ne cesse de progresser élection après élection. Ce lien de confiance entre la classe politique et les citoyens, en particulier les plus jeunes semble se déliter davantage. La politique, particulièrement à La Réunion est perçue comme une affaire de quelques-uns. La perception des citoyens de la vie politique locale est écornée par les affaires judiciaires de nombreuses personnalités publiques locales. Il est donc facilement compréhensible que s’engager politiquement dans ce contexte local risque de décourager de nombreux jeunes. 

Aussi, ce qui peut freiner les jeunes à s’engager, c’est le regard porté sur la « jeunesse ». De nombreuses personnes dans notre société s’empressent à infantiliser ou à ne pas prendre au sérieux la jeunesse qui souhaite s’engager. Chaque jeune doit être considéré, afin que sa voix compte et qu’il puisse se sentir valorisé pour parvenir à ses projets. L’âge n’est en aucun cas un critère probant pour juger la valeur d’un jeune. Être jeune, c’est une force pour transformer positivement la société réunionnaise.

Je veux toutefois montrer à la jeunesse réunionnaise, à la nouvelle génération, un autre visage de la politique, de l’engagement citoyen : bâtir ensemble une société réunionnaise de l’engagement en faisant confiance à la jeunesse, tout en s’appuyant sur les multiples initiatives citoyennes. Il existe de nombreux jeunes talents réunionnais qui s’engagent au quotidien. Un sursaut de la jeunesse est encore possible, j’y crois profondément ». 

Le message que je fais passer chaque jour, à chaque personne que je rencontre : « Engagez-vous au quotidien, posez-vous la question du sens dans chaque projet que vous souhaitez entreprendre. Le sens que vous donnez à votre engagement transforme votre vie. »

Tes plus belles rencontres ?

Mes plus belles rencontres sont indéniablement tous ces jeunes qui s’engagent à mes côtés pour impacter positivement le territoire. La jeunesse réunionnaise qui s’engage existe, il est impératif de la soutenir, de les encourager et de les accompagner vers la réussite de leurs projetsLors de mes différents stages à l’Assemblée nationale et au Sénat, j’ai eu l’opportunité de rencontrer des élus locaux à Paris, ce qui m’a permis d’échanger sur leur vision pour l’avenir de La Réunion. 

J’ai rencontré par ailleurs Sarah El Haïry, Secrétaire d’État à la jeunesse et au SNU qui inspire l’engagement, l’envie de « Faire-ensemble », d’encourager à l’engagement sous toutes ses formes pour les autres, pour son territoire. Récemment, j’ai eu à cœur de découvrir son Cabinet à Paris pour échanger sur des réflexions quant aux politiques publiques à destination des jeunes réunionnais. Au-delà de son parcours, elle est une femme inspirante, très dynamique, qui fait de la jeunesse sa priorité. J’ai eu l’honneur d’échanger avec elle et surtout d’avoir obtenu son soutien dans une vidéo à destination des jeunes de la Jeune Chambre Économique à La Réunion. Ses actions marquent bien sa volonté de réunir toutes les forces en présence pour accompagner tous les jeunes d’Hexagone et d’Outre-mer.

Tes projets ?

Étant diplômé de la Faculté de Droit et Science Politique de Montpellier et de l’Université de la Réunion, il me revient de construire un solide parcours professionnel. Je souhaite consacrer ma carrière à l’administration, afin de servir les Réunionnaises et les Réunionnais. Mes connaissances en matière juridique et politique me permettent de me projeter sur des concours de la Haute Fonction publique

Je poursuis mes engagements associatifs, car la souplesse du bénévolat me permet d’aider au mieux les plus démunis, les plus vulnérables de notre société. Poursuivre l’accompagnement des jeunes afin qu’ils s’engagent davantage, qu’ils trouvent le sens qu’ils souhaitent donner à leur vie à travers l’engagement. Fort de mon expérience de leader associatif engagé, il me revient de partager mon expérience pour inciter, encourager à l’engagement. La Jeune Chambre Economique est une école de la vie, qui existe depuis 61 ans – je vais ainsi continuer à développer mon leadership pour demain, prendre de nouvelles responsabilités.

La vie politique m’intéresse fortement, et pourquoi pas penser à 2026, aux prochaines élections municipales ? Il est certain que je m’engagerai à d’autres niveaux pour faire gagner La Réunion en termes de défis sociaux, économiques et environnementaux, dit Saméry avec conviction.

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Anouchka chante le « 8 mars », une chanson qui dénonce la vision machiste

Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, est également la date de naissance d’Anouchka. Cette jeune artiste de 16 ans profite de ce jour exceptionnel pour sortir son clip intitulé  » 8 mars », une petite chanson légère qui dénonce toutes ces petites attaques que les femmes subissent tous les jours, juste parce qu’elles sont femmes.

Née en 2006 sur l’île de La Réunion d’une maman d’origine malgache, Anouchka fait ses premiers pas dans le domaine de la musique sur les conseils de sa grande sœur Loisca qui l’inscrit en 2015 à Kid Kréol, une émission destinée à révéler les jeunes chanteurs locaux diffusée sur Réunion la 1ère. 

Sa voix et son charisme ne laissent personne insensible et elle remportera ce concours de jeunes talents avec le soutien du public. À cette occasion elle rencontre le chanteur Pix’L, alors jury de l’émission, qui l’invite sur son album pour interpréter le refrain du titre « Mon Etoile » en duo avec lui. 

Ce titre, dont le clip animé est sorti en janvier 2017, est devenu un « Hit » et compte à ce jour des millions de streams sur les plateformes légales, avoisinant les 14 millions de vues sur YouTube. 

Anouchka a effectué depuis de nombreuses représentations scéniques, notamment aux Francofolies de La Réunion en 2018, aux Florilèges en 2019, et a réussi à séduire le public par son identité vocale et sa personnalité unique. Elle développe aujourd’hui son propre univers musical et finalise actuellement ses mélodies solos en studio. On attend avec impatience son premier EP, qui sortira bientôt.

Kouler lo Ker, des âmes charitables au service des plus fragilisés. 

Kouler lo ker zot i coné cette association?? Créée par Stéphane, la structure est à l’initiative d’un groupe de fonnker réunionnais proposant des prestations de bien-être aux personnes en situation de fragilité. Un bel élan de solidarité qui nous laisse espérer un monde meilleur.  

Logisticien chez Air Ausral de métier, Stéphane est comme dirait kréol, un coiffeur la kour qui officie depuis plusieurs années. Son chemin prend une autre tournure lorsqu’il est confronté au désarroi d’un proche à l’hôpital. Il propose alors ses services aux hôpitaux et cliniques de l’île. Tout commence bien mais il est freiné dans ses démarches administratives qu’impose le personnel soignant. Alors avec son matériel, il arpente les rues de l’île et met gratuitement ses ciseaux au service des sans-abris. 

Lors de ces maraudes, je rafraîchissais la coiffure et taillais la barbe des sans domicile fixe. Je donnais de mon temps et  un peu de mon cœur aux laissés pour compte. Pour pouvoir continuer à offrir du bien-être à ces personnes fragilisées, j’ai décidé donc de créer l’association Kouler lo ker . Je m’intéresse davantage « aux oubliés »  de la rue qui sont dans une situation de grande précarité afin de leur redonner de l’espoir”.

Mais c’est quoi Kouler Lo Ker?

Kouler Lo Ker, créée en 2019, est une belle équipe de jeunes solidaires aux âmes charitables qui soulagent les souffrances des personnes dans le besoin. Le but exclusif étant d’apporter du bien-être en valorisant leur image que ce soit une coiffe, une barbe, une onglerie ou encore tout simplement un maquillage. Ils fournissent également des kits d’hygiène, des vêtements et proposent des repas et collations aux personnes en situation de grande précarité.

Avec cette association, nous agissons également dans les foyers, dans les rues des communes, lors des manifestations avec accord préalable des responsables des sites. Notre équipe est composée de jeunes qui aiment faire le bien et faire du bien. Nous apportons des petits moments de bonheur et d’humanité aux personnes de la rue “ ajoute Stéphane. 

Des soutiens bénéfiques 

Le premier soutien est celui des bénévoles et donateurs qui contribuent à la réussite de nos missions. Nous avons eu des subventions, notamment de la Délégation régionale académiques à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (DRAJES), la Caisse de Retraite Complémentaire (CRC), de La Région. Nous avons également eu  le soutien de l’Institut d’administration des entreprises de La Réunion (IAE) , qui a fait de la promotion de Kouler Lo Ker  leur sujet d’examen. Ce qui a eu pour effet d’accroître considérablement la visibilité de l’association”

Nos parents nous ont inculqué le don de soi et le partage. Ce sont des valeurs qui nous tiennent à cœur et que nous voulons transmettre. Quand nous agissons, ces fragilisés de la vie sont très contents, se redécouvrent en se voyant dans la glace avec les larmes aux yeux. Très émus et parfois même gênés. Mais il n’y a pas de gêne quand on fait le bien autour de soi”.  Un jour, une personne m’a dit “Là mi ressemble un moun, rescap kan ma di bonjour domoun va répondre à mwin!”. C’est triste d’entendre cela” raconte Stéphane. 

Petit geste, grand bonheur

Isabelle, Vida, Booba, Nikky,  Loic, Colette et Sarah sont les bénévoles solidaires de Kouler Lo Ker. Ils vont faire des maraudes bénévoles sur toute l’île pour aller à la rencontre des personnes en grande précarité (souvent  sans domicile fixe ) pour leur proposer des prestations coiffure et leur prêter une oreille attentive . Avec le développement de l’association et le bouche à oreille, les actions se sont multipliées. Il leur arrive même de travailler en collaboration avec l’Abbé Pierre , le Secours Catholique, les CCAS sur des journées solidaires.

Kouler Lo Ker veut offrir plus

Nous  avons parfois été confrontés à des refus par pudeur. Ce constat a fait mûrir en nous le projet d’acquérir un camion aménagé en salon de coiffure ambulant. Les restrictions sanitaires ont limité nos champs d’action pendant presque un an et aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie depuis peu et nous espérons proposer nos prestations esthétiques rapidement aux plus démunis de l’île. De l’appréhension a fait place à des visites plus régulières de la part de nos visiteurs. Des rencontres qui sont devenues au fil des mois, très attendues et très appréciées » renchérit Stéphane. 

Depuis quelques mois, une campagne de sensibilisation “La tournée du kèr” est lancée dans toute l’île afin d’acheter un truck koul hair lo kar et faciliter les actions de l’association. Si vous avez vu les affiches, profitez-en pour flasher le kèr code. 

Vous pouvez aussi participer à la tournée en cliquant sur le lien suivant : https://www.koulerloker.com/index.php/

Kouler Lo Ker est  le genre d’initiative qui redonne foi en l’humanité. Sachons s’intéresser, aider, donner, regarder davantage un peu plus notre prochain plutôt que notre nombril…

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Ericka Testan, jeune écrivaine du moringue à 13 ans.

Ericka Testan, habitante de Sainte-Suzanne, a publié sa première bande dessinée “Moring Kréol” à 13 ans. Une belle histoire de danse acrobatique pratiquée aussi bien par les garçons que par les filles. Ericka a suivi les traces de son père David danseur de moringue. Pour elle, cette pratique est devenue plus qu’un sport, c’est une passion. 

Ericka n’a seulement que 13 ans, quand l’idée de mettre en images la danse qu’elle pratique avec son père lui germe dans la tête. Une bande dessinée sur le maloya est sortie l’année où l’idée lui est venue.  C’est à ce moment qu’elle a le déclic de faire dans le même style mais sur le moringue en rendant hommage à son papa David Testan, lui-même grand moringueur. 

Mais c’est quoi le Moringue? Le moringue est un sport de combat pratiqué dans l’Océan Indien, originaire de Madagascar sous le nom de moraingy. Il se pratique debout à main nue, incluant les coups de pieds, de genoux et parfois les coups de tête. Les techniques de corps à corps sont exclues. Cette danse vibre au son des djembés et du doum-doum. Sa cousine éloignée du Brésil se nomme la capoeira. 

Ericka Testan a des années de pratique, championne de La Réunion de 2012 à 2015, championne au “Challenge KOK 59” à Lille en 2012. Outre ses titres, elle a participé à de nombreux défilés et spectacles, Fête de la liberté en autre, concerts du groupe Lindigo, de Kiltir. Elle a également participé à l’Opéra “Carmen, les voix du monde” en 2007, à des clips vidéos, à des échanges culturels à l’île Maurice et à Madagascar.

Cet ouvrage s’inspire de son envie de faire connaître le moringue et de partager sa passion sous forme de bande dessinée afin de faciliter l’apprentissage en touchant un public de tout âge. 

J’ai immédiatement pris un crayon et un cahier et je me suis lancée. En plus du moring, j’adore lire et écrire ! C’était donc une très belle expérience pour moi. Ensuite, mon texte a été traduit en créole réunionnais par Daniel Honoré. Ce fut d’ailleurs un immense privilège. L’illustration a été faite par Etienne Michelin, qui a repris nos photos pour faire les dessins. Dans le livre on retrouve plusieurs personnages, il y a des membres de notre association Odas, et moi-même. Le personnage principal n’a pas de nom, il est représenté simplement comme un ami qui souhaite en savoir plus sur le moringue. Cela permet alors au lecteur de se mettre dans la peau de mon « Dalon » et donc une affinité se crée, faisant croire que je m’adresse au lecteur directement”.

La BD d’Ericka n’est pas en vente, elle est  purement pédagogique. On la retrouve dans les écoles lors des interventions et à chaque démonstration des membres de l’association Odas. 

En ce moment, Ericka travaille sur son deuxième ouvrage, un voyage de découverte des cousines du moringue dans le monde entier. Il sera bientôt disponible et c’est elle qui sera chargée également des illustrations. Et oui, Ericka a plus d’une corde à son arc.

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur le moringue, contactez le centre Zélindor de Boxe française  et de Moring de Sainte-Suzanne ou découvrez leur page Facebook