KONIX en featuring avec le rappeur Saint-Josephois EL BANDIDO, vient de sortir une chanson qui fait déjà parler toute La Réunion aux paroles bien explicites. Les deux compères, égales à leurs images, sont des personnages incomparables. A travers ce titre, ils dénoncent l’hypocrisie et la malveillance de certaines personnes sur une musique moderne aux sonorités drill rap rap latino. Les années passent mais les comportements ne changent guère : les ladilafés et la malokilité restent un fléau qu’il faut absolument éradiquer !
L’artiste JSD (Je Suis Déterminé) gitan Catalan d’origine algérienne-hollandaise, est un auteur compositeur et interprète installé depuis 13 ans à La Réunion. Il se fait connaître il y a 3 ans, avec son premier titre « Charbon » qui a fait le buzz sur les réseaux. La musique est son oxygène, elle lui apporte la joie de vivre. Déterminé à percer dans ce domaine , il ose le mélange des musiques et sort plusieurs autres titres « AMG », « Barrio » « Mi vida ». Avec son label « Artdiente », il met en avant son identité hybride et défend ses valeurs (loyauté, respect, ambitions, réussite) à travers des messages préventifs auprès de ses auditeurs. Sa culture catalane chevillée au corps est l’ADN commune à toutes ses compositions. En préparation de son prochain son « Eldorado » dédié à sa fille, il se livre en toute discrétion.
La chanteuse et comédienne Nicole Dambreville vient de sortir « Tégor », une chanson en hommage à Arnaud Dormeuil, comédien réunionnais disparu en 2008. En bonus, un clip chaloupé, festif, rigolo, bref à l’image de l’artiste ! De quoi faire largement sourire les réunionnais à l’approche des fêtes de fin d’année.
Très attachée au sud sauvage, Nicole Dambreville a choisi de mettre en avant la SCA (Société Civile Agricole) de Bras Creux à la Plaine des Cafres pour tourner son clip. Un lieu « magique, apaisant, envoûtant, la vie des hauts dans toute sa splendeur« .
« Tégor » (amoureux) est une chanson écrite par Dominique Carrère et composée par Jean Luc Trulès.
« Tégor est un hommage à l’homme que j’ai aimé passionnément : Arnaud Dormeuil. Dans les années Vollard – Tropicadero… bref hier quoi ! Nous interprétions sur scène une chanson qui s’appelait Tantine. Elle n’avait jamais été enregistrée jusqu’ici ! Autrefois, nous prenions plaisir à la chanter, même dans l’intimité avec Arnaud. J’ai voulu lui rendre un hommage à ma façon, et sûrement pas de manière triste ! Il fallait quelque chose à sa hauteur, relevé, humoristique, chaloupé ! C’est alors que j’ai demandé à Dominique Carrère de la réadapter, et ‘Tégor‘ a vu le jour », raconte Nicole.
Nicole ne voulait pas dénaturer le morceau. Elle a tout fait pour retrouver l’ambiance, le style, et surtout l’énergie ! Cette chanson c’est aussi un virage, dans la mesure où elle accepte « enfin » vraiment qui elle est : une chanteuse, mais aussi une comédienne. Quelqu’un qui veut faire rire, faire pleurer, faire réfléchir, bref une artiste qui veut laisser son empreinte sur le cœur de tout un chacun.
« C’est aussi ce que m’avait appris Arnaud. Accepter qui on est, comme on est. Tout le monde sait que l’autodérision, c’est mon arme favorite, mais au-delà de cela, je voulais surtout que ce titre, que ce clip amène la bonne humeur. J’ai juste envie que vous écoutiez cette chanson quand vous vous préparez pour aller bosser le matin, ben, qu’elle vous mette de bonne humeur, qu’elle vous donne votre dose d’énergie, de joie, de folie aussi ! Après les années qu’on vient de passer, je voulais vraiment donner de l’amour et de la joie !!! Un peu de lumière dans toute cette ‘sombricitude' », dit-elle en souriant.
« Tégor » est la première chanson de son EP « Je continuerai » qui sort dans quelques jours, composé de cinq titres. Suivra un album qui sortira en avril 2023.
« J’ai voulu aussi montrer, via ce clip, les jeux de l’amour, cette façon qu’on avait de regarder l’autre en misouk, de rêver, alors qu’aujourd’hui on est englué dans le virtuel ! Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on se drague via Messenger, qu’on fait l’amour via Skype, bientôt on fera des gosses par clé USB… »
Revenons à l’essentiel, à l’humain, prenons le temps de nous regarder, nous ressentir, nous parler…
Lors du confinement de 2020, Thalie avait repris « Gisèle » le titre de Fabrice Legros avec ses propres sonorités. Puis a suivi « Tu es l’amour de ma vie » en collaboration avec David Louisin. Cette fois-ci, elle nous revient avec sa propre et première composition » Tu l’as trahie ».
« J’ai eu l’occasion de faire les chœurs pour l’artiste Mauricien Rudy Brasse sur son morceau « Fami loin » qui est sorti en 2021. Puis mon groupe » Dom & Co » m’ont conseillé de continuer sur ma lancée et m’ont demandé d’écrire mes propres chansons. J’avais écrit le titre » Tu l’as trahie », il y a quelques années et déjà chanté devant mon public qui a apprécié le morceau ».
Beaucoup ont demandé à l’artiste si ce morceau était autobiographique car il y avait tellement d’émotions qu’on pourrait le penser, mais ce n’est pas le cas !
Sa rencontre avec Yoan Grondin claviériste et de son groupe Dom & Co y est pour quelque chose : « Comme on dit souvent, parfois il suffit vraiment d’une rencontre et ta vie change » explique Thalie.
Nymphéa, de son vrai nom Ingrid Richard, est une auteure-compositrice la nuit et professeur le jour. Réunionnaise amoureuse des mots et de la musique, elle a sorti il y a un mois son tout premier titre « Don’t let go ». Un titre en anglais certes mais avec des paroles en créole qui évoque le sentiment d’abandon, teinté d’errance et d’ombres mais surtout d’espoir, et de lumière. Une chanson qui parlera au plus grand nombre !
A 38 ans, Ingrid Richard 38 ans est une Saint-Pauloise, professeur de français. Amoureuse des mots et de l’art, l’écriture et la musique font partie intégrante de sa vie, une vraie drogue saine, et cela depuis toute petite.
Son nom de scène n’a pas été choisi au hasard puisqu’il fait référence au peintre Monet du XIX siècle dont elle est fan. Un artiste peintre connu pour ses nombreuses œuvres de nymphéas.
Son projet musical
Le cœur brisé par une rupture l’année dernière, Nymphéa décide d’allier ses deux passions : musique et écriture. Une thérapie pour guérir et avancer puis aider ceux qui ont connu la même situation.
« Tirés de poèmes que j’ai écrits depuis plusieurs mois en créole, en français et en anglais, les chansons naissent et s’écoulent en une dizaine de jours sous ma plume avide. Les mélodies viennent s’y entremêler spontanément dans ma tête » raconte-t-elle.
Sans le savoir encore, le tout premier album de l’artiste est en train de voir le jour. Nymphéa contacte alors Gérald Loricourt qui pose ses notes sensibles sur ses textes et ses mélodies.
Nymphéa propose une musique éclectique aux sonorités métissées, aux influences soul, urbaines et traditionnelles à la fois, en bref : un bon cari la musik.
Son premier titre « Don’t let go »
Prenez un soupçon de maloya, une pointe de soul et de gospel, assortis d’une touche urbaine ek in bon peu l’amour (toujours !) : Voilà « Don’t let go ». Premier titre écrit à 99,9% en créole, « Don’t let go » évoque le sentiment d’abandon que chacun peut être amené à ressentir après une rupture comme si l’autre avait emporté un bout de votre cœur avec lui. On lui crie de ne pas abandonner, de ne pas partir…en vain !
« Je suis actuellement en préparation de mon premier EP « Coulèr mon l’âme », en studio avec Gérald Loricourt. La sortie est prévue pour la fin de l’année » renchérit Nymphéa avec enthousiasme.
L’auteure s’engage également auprès des plus démunis. En effet, après avoir été bénévole à la prison du Port dans l’association Lire Pour En Sortir, où elle faisait de la lecture à voix haute, elle participe une fois par mois à la distribution de repas pour les sans-abris de Saint-Paul.
Aussi à travers ses chansons, Nymphéa espère-t-elle aider les gens d’une autre façon grâce au pouvoir cathartique des mots et de la musique.
De passage à Saint-Paul, Cédric Duchemann accompagnait Mokhtar Samba le 5 août dernier sur la scène de Gran Kour à l’occasion du 10 ème Opus Focus Percussions. Pianiste Réunionnais de jazz émérite, Cédric pratique une musique métissée. Rencontre avec un virtuose qui n’hésite pas à mixer les styles avec un bonheur rare.
Cédric Duchemann est né dans la musique, issu d’une grande famille de musiciens, il fait ses débuts à 8 ans. Il enregistre son premier disque avec son père et ses oncles à 15 ans. Il joue sur scène avec de nombreux artistes locaux. Mais c’est le concert de Sixun auquel il assiste à Saint-Gilles pour ses 13 ans qui révèle sa passion pour le jazz et les musiques improvisées.
Installé à Paris en 2000, il commence sa formation de jazz à la « Bill Evans Piano Academy » en alternance avec un job de vendeur en instrument de musique. Ces deux activités l’amènent à rencontrer un grand nombre de musiciens et de jouer avec diverses formations.
C’est lorsqu’il joue avec le groupe Touré Kunda qu’il est repéré par Paco Séry, batteur du groupe Sixun.
« Quand j’ai intégré ce groupe, j’ai repensé au petit garçon que j’étais, émerveillé, qui avait quitté le théâtre de Saint-Gilles après le concert de Sixun avec une seule idée en tête, jouer cette musique. Un rêve devenu réalité ! » raconte Cédric avec émotion.
Près de 15 ans ont passé et les différents pays traversés et cultures rencontrées ont fait mûrir un premier album solo « Tropicalism ». Un album de compositions originales du pianiste coloré de manière sublime par ses invités et amis dont il apprécié beaucoup le travail tels que : Nguyên Lê, Michel Alibo ou encore Louis Winsberg.
Chanteur, auteur, compositeur, Frédéric Madia est un enfant du maloya, issu d’une grande famille de musiciens. Originaire du quartier de Bras-Fusil à Saint-Benoît, il est, comme Obélix, tombé tout petit dans la marmite mais à riz du maloya.
Frédéric Madia a commencé sa carrière à 11 ans avec le groupe Génération Lélé qui avait pour but de reprendre tous les répertoires de Granmoun Lélé. Quelques années plus tard, il intègre le CRR (Conservatoire à Rayonnement Régional de la Réunion) pour suivre l’enseignement de Jean-Luc Ceddaha et de Nicolas Moucazambo qui l’initient aux langages rythmiques africains. Il y fera ses armes pendant huit années consécutives et en sortira diplômer en fin de 3ème cycle en 2001.
Il complète sa formation musicale en métropole et multiplie les collaborations sur l’île avec notamment le groupe Lindigo avec qui il débute une grande aventure aux quatre coins du monde. Il côtoie de grands musiciens tels que : Mathieu Chedid, Madala Kunene, Los Monequitos entre autres.
Après avoir accompagné de grands noms de la musique africaine, le voilà vendredi dernier sur la scène de Gran Kour (Ecole franco-chinoise à Saint-Paul) à l’occasion du festival Opus Focus #10 Percussions entouré de ses musiciens et son éternel Kamel N’Goni.
Natacha Christine Coulon, artiste-peintre naïve, expose actuellement ses œuvres à l’hôtel Saint-Alexis à Boucan Canot. Des toiles naïves très colorées et vives qui réveillent toute la poésie de La Réunion dès que le regard se pose dessus.
Un émerveillement pour les yeux au sein de la salle de réception de l’hôtel Saint-Alexis. Le public rentre dans l’univers de Natacha Christine Coulon artiste-peintre naïve. Elle y expose une trentaine de toiles jusqu’au 21 août 2022 « qui sont en vente si le cœur vous en dit », souligne l’artiste. Les amateurs d’art qui le souhaitent peuvent acquérir une ou plusieurs de ses œuvres, et comme elle précise « c’est déductible des impôts ».
Retour sur une artiste-peintre qui transmet la diversité de la culture réunionnaise grâce aux sirandanes créoles (devinettes ou proverbes) au travers de ses tableaux : robe rouge, jupon blanc, soulier vernis ? Zot la deviné ? Oui, c’est bien le letchi ! Ou encore la tête mon grand-père lé plein la gale ? Zot la trouvé? C’est le Ti Jacques !
De l’art naïf qui réveille une petite étincelle en nous, celle de la découverte, de l’émerveillement, de l’enfance, d’un parent, d’une scène.. L’artiste a toujours peint, depuis qu’elle savait tenir un crayon du moins… de l’art naïf mettant en scène la vie quotidienne où les couleurs ont une place importante. Elle dissèque les détails du quotidien, travaille sur des thèmes, comme ceux du tableau « Padel » etc. Chaque tableau nous raconte une histoire, celle de la vie de tous les jours, au marché forain, à la pêche aux bichiques, à la cueillette des fleurs, à la danse du quadrille sans oublier les coutumes religieuses…
« Chaque tableau dévoile un moment vécu, une tranche de vie, un paysage que j’aime » souligne Natacha. Les fruits et légumes, le chapeau, le poutou sur le front des malbaraises, la nudité, les cascades : tous ces détails minutieux remplissent ses tableaux. C’est à Saint-Denis que Natacha Christine Coulon laisse libre cours à sa passion.
« Cet amour de la peinture, je l’ai depuis l’enfance grâce à un magazine laissé par un voisin. A l’intérieur, il y avait des petites vignettes qui représentaient des œuvres d’art. J’ai essayé dans un premier temps de reproduire ces tableaux. La première œuvre qui m’a touché est le tableau « La fille à la robe rose » exposé dans le salon de mes parents. Pendant longtemps, j’ai cru que c’était de Monet mais j’ai appris il y a peu, que c’était un tableau de Frédéric Bazille. Un peintre impressionniste français qui n’a jamais vendu de tableau de son vivant. Il a produit des œuvres remarquables. Voilà c’est comme cela que ma passion pour la peinture a commencé » explique Natacha en souriant.
Makay est un jeune artiste de maloya qui a déjà plus de 10 ans d’expérience avec le groupe Lindigo. L’année dernière, il fait de son rêve une réalité en chantant en solo, se faisant remarquer sur plusieurs scènes musicales de l’île. Avec « Chapo Nwar », son premier clip vidéo, il continue à faire référence à son identité, sa kiltir et à ses traditions. Il sera en tournée prochainement à Lyon et en est très fier.
A 29 ans, Makay de son vrai prénom Mickaël, est un ti garslakour originaire de la cité Paniandy à Bras-Panon. Touché depuis son jeune âge par la musique traditionnelle, il crée à 14 ans le groupe « Zeunès Lindigo » avec des jeunes de son quartier. A 18 ans, il rejoint le groupe Lindigo en tant que musicien « pikerman » et choriste. Il participe à l’enregistrement de plusieurs albums « Mi lé Sèk Mi lé » en 2014, « Komsa Gayar » en 2017 et « Kosa Néna » en 2019 et part en tournée au Japon, aux Etats-Unis, au Malaisie, au Brésil etc…
Makay revient riche d’expérience et surtout de motivation. Au début de l’année, il décide donc de se lancer en tant que leader, avec son groupe de maloya composé de six musiciens et d’une choriste. Il a déjà enregistré deux chansons « Gayar » et » Chapo Nwar », ce dernier étant une collaboration avec DJ Gos.
« Dan Bras-Panon, néna in potentiel de musiciens. Mwin la voulu à nouveau donne lo meilleur de nous et sirtout représente nout ville car nou néna aussi le maloya y coule dann nout veine. Nou la besoin mette en lèr nout musique, nout kiltir, nout tradition. Zamé na larg ali, maloya, léritaz nout zansèt, na tyinbo séré » explique Makay.
Makay et son groupe sera en métropole du 6 au 17 juillet pour des scènes essentiellement aux alentours de Lyon.
Alex Hoareau a toujours aimé dessiner depuis ses huit ans. D’abord des mangas puis petit à petit, des portraits au crayon. Un talent qui lui vaudra les honneurs d’un jury composé de membres de l’École Supérieure d’Art de La Réunion. Ces derniers lui ont en effet attribué le 1er prix du concours d’Art de chez Dalbe Réunion pour son portrait de l’artiste T-Matt. Alexandre veut désormais se faire connaître en tant que dessinateur artiste portraitiste. Rencontre avec ce jeune homme originaire de Sainte-Clotilde qui veut vivre de sa passion.
Ses débuts
Artiste portraitiste autodidacte, Alex Hoareau plus connu sous son nom d’artiste « Alexart » a cette passion pour le dessin depuis marmaille. Il recopiait fidèlement les personnages de ses mangas favoris (Dragon Ball, Naruto entre autres). Il dessinait tous les jours, que ce soit chez lui ou à l’école avec juste un crayon et une feuille de papier. Avec ce matériel, il était heureux.
« Au fil des années, j’ai maîtrisé les techniques du dessin manga. Cela devenait limite trop facile à mon goût. » dit-il en souriant.
A ses 18 ans, il décide de sortir de sa zone de confort et de se lancer dans le dessin portrait.
« Je regardais beaucoup de vidéos sur Youtube, de personnes réalisant des vidéos de type timelapse (vidéo accélérée) de leurs dessins. Une des personnes qui m’a le plus inspiré était Heather Rooney, une artiste portraitiste américaine. J’ai voulu en faire de même. Cependant, la transition manga / portrait était brutale, les techniques étaient complètement différentes de ce que j’avais l’habitude de faire et j’avais l’impression de devoir réapprendre le dessin, de repartir à zéro ». explique Alex.
Motivation et persévérance
En 2012, il réalise son premier portrait et le résultat fut « catastrophique » selon ses dires. Motivé, Alex poursuit ses efforts. Après environ une centaine de feuilles de papier jetées à la poubelle, ce n’est qu’au bout de deux longues années de travail qu’il arrive enfin à maîtriser le style portrait. Il décide donc de se lancer dans la réalisation de vidéos timelapse.
« A l’aide de mon téléphone, une lumière et d’une application pour réaliser le montage vidéo, j’ai réalisé mes premières vidéos. Sans grand succès. Mais abandonner ne fait pas vraiment partie de mon vocabulaire, et là me vient l’idée de réaliser le portrait en vidéo d’un artiste réunionnais : T-Matt ».
La vidéo rencontre un succès fou, 60.000 vues, « c’est peu » comme il le dit, mais c’était énorme pour lui à l’époque. Plusieurs personnes prennent contact avec lui pour des expositions, des articles, des commandes, et c’est à partir de là que commencera pour lui sa grande aventure artistique.
Alex enchaîne les portraits, sa technique de plus en plus maîtrisée. Sa rencontre avec le producteur VJ AWAX va changer sa vie. Ce dernier très connu dans le milieu musical, va l’aider en postant une de ses vidéos timelapse d’un des artistes de son label, Mc Box sur sa propre chaîne Youtube « Run Hit ».
Et c’est le début de la reconnaissance de son talent. Par la suite, d’autres vidéos d’artistes suivront : « Dangerous », « T-Matt ».
« Le cliché de l’artiste T-Matt a été pris par le photographe Olivier Ah Poor. La complexité de la photo m’a intrigué et j’ai voulu tenter le challenge ».
Challenge réussi puisque ce dessin rencontrera un énorme succès.
Nouveau départ !
Avec la crise Covid, son travail a ralenti un peu. Plus d’expos, plus de commandes, Alex décide alors de faire une pause dans sa carrière et de se focaliser sur sa vie personnelle. Mais en 2022, le dessin lui manque cruellement. Il reprend donc ses crayons.
« En 2 ans, tout le monde m’a oublié » soupire-t-il. Il me fallait donc rallumer la flamme, et j’ai réenchaîné portrait sur portrait dans l’espoir de me faire connaître à nouveau ».
Il a bien fait puisqu’il vient de remporter le premier prix concours d’Art organisé par Dalbe Réunion.
« J’ai tenté ma chance en tant que concurrent en déposant le portrait de T-Matt, A ma grand surprise, je remporte le fameux concours. Le jury était composé de professeurs de l’Ecole Supérieur d’Art de La Réunion (ESA) et m’a félicité pour mon travail ».
Avec pleins de projets déjà entamés, Alex espère pouvoir vivre de sa passion. Mission pas impossible tant son talent est grand.
« Calling You » la chanson interprétée par Jevetta Steele pour le film Bagdad café a fait le tour du monde. Ce titre a fait rêver plus d’un notamment par Clery le petit prodige du label SHMevents. Présent sur tous les réseaux sociaux, il partage sa musique et ses covers puissants. Avec sa reprise de « Calling you », il débute une série de vidéos qui seront présentées prochainement. En attendant de sortir ses propres chansons, Clery est un talent à suivre !
Clery est un jeune artiste franco-mauricien de 23 ans.Venant d’une famille entière d’artistes, c’était une évidence pour lui de faire partie du milieu musical. Bercé par la musique, il débute depuis son plus jeune âge.
Selon sa mère, à seulement dix mois « il commençait déjà à pousser la chansonnette« . Grandissant dans la religion, la chorale et le gospel ont été des éléments très importants dans son apprentissage car c’est à l’église qu’il s’exerce dans le chant mais aussi aux instruments tels que le violon et le piano. A tout juste un an, il fait sa première scène devant un public. Avec son ancien groupe d’église, nommé Alliance, il fait une tournée sur toute La Réunion mais également à l’Île Maurice.
Cette passion grandissante l’a donc conduit à faire le conservatoire à l’âge de sept ans. Il se fait repérer par le label SHMevents en 2020 en gagnant un concours de Karaoké. Il signera deux ans plus tard, son 1er contrat d’artiste avec cette société de production. Sa rencontre avec la violoniste de Beyoncé, remplie de partage et d’expérience la même année, lui donne des ailes dans le milieu musical. Il travaille également avec Pascal Manglou, compositeur et directeur artistique des artistes tels que Ziskakan ou encore Mickaël Pouvin…
Habitué des répertoires à voix, Cléry surprend par sa maturité artistique et vocale ! On dit de lui qu’il peut aussi bien passer vocalement de Stevie Wonder à Mariah Carey, des graves ou aiguës, avec un son new soul et pop ! Un vrai caméléon musical !
Âgée de 22 ans, Rashel a déjà à son actif 5 titres et 5 clips vidéo. “Mon destiné” est son premier single sorti l’année dernière. Originaire de Saint-André, la jeune chanteuse compositrice vient de sortir son nouveau clip « C’est fou », qui traite de la séduction entre deux personnes. Celle qui chemine sa carrière d’artiste étape par étape, souhaite aussi devenir Chef d’établissement ou professeur des écoles ou d’espagnol.
Ses débuts …
Rashel est une artiste autodidacte qui a débuté sur les bancs du collège avec l’atelier instrumental à la salle Gramoune Lélé à Saint-Benoît. Puis, elle enchaîne dès ses 17 ans avec des groupes tels que l’Atelier de musique de Jimmy Toave. Entre maloya et jazz, la musicienne se découvre un amour pour l’accordéon et intègre l’orchestre Plyphonia.
« La première fois que j’ai chanté en public autre qu’à l’église, j’avais 12 ans. Mais sur une vraie scène, c’était au collège. C’est là que j’ai eu le déclic : devenir artiste » explique Rashel avec le regard rieur.
Compositrice et interprète
L’ambition et le rêve semble toutefois porter ses fruits. Repérée par des artistes locaux sur les réseaux sociaux, puis par Vincent Lambert son producteur, le rêve de Rashel devient réalité. Lorsqu’elle se remémore la création de son premier single « Mon destiné », la jeune artiste a les étoiles pleins les yeux :
« J’étais vraiment en train de réaliser mon rêve. Je faisais quelque chose que j’aime. J’ai composé et écrit une chanson et j’ai tourné mon clip. Pour certains, ce n’est peut-être rien mais pour moi c’est beaucoup car j’y ai mis du cœur et tout mon cœur ».
Une artiste est née
Avec sa voix suave et vibrante, Rashel puise cet amour inconditionnel de la musique de sa famille. Elle chante mais joue également de plusieurs instruments. Cette fibre musicale forgée au sein de son cocon familial lui a permis dès l’âge de 6 ans, de s’initier à la guitare puis rapidement au piano. Cette jeune femme met un point d’honneur à mettre en avant sa foi qui a été également le terrain de son élan musical.
« J’ai commencé à jouer au clavier à l’église de Sainte-Suzanne avec ma famille, et j’y chantais aussi. La musique me permet de me sentir bien. Je pleure, je chante ! Je rigole, je chante ! Je suis triste j’écoute de la musique ! J’ai besoin de me retrouver avec moi-même, je me coupe du monde. Je ne peux pas vivre sans musique ! » affirme l’artiste.
Sur les traces de son idole…
« Je suis reconnaissante envers ceux qui m’ont dit « non » ; grâce à eux, je l’ai fait moi-même » voilà la citation revendiquée par la talentueuse artiste Rashel.
La chanteuse évoque plusieurs projets en construction. Elle vient de collaborer avec l’artiste Whity Matinal avec le clip « All Night ». Elle prend en confiance et sort de sa zone de confort. « Irremplaçable » sorti en août dernier est inscrit dans cette volonté. Actuellement « Tourner la tête » sorti en décembre dernier, est le plus gros succès de Rashel. Mais une chose est sûre, la passionnée au feeling inné pour composer et chanter, nous réserve de belles surprises.
Admirative de la queen Whitney Houston, on lui souhaite le même succès.